Le club 66 démarre bien et fait des heureux parmi ses membres. Après la remise de cinq chèques à cinq de ses membres la semaine dernière, le sourire se lisait sur d’autres visages ce lundi 18 mars 2019. En effet, cinq nouveaux gagnants ont reçu chacun un chèque d’un million, dix autres membres ont reçu des bourses de formation professionnelle d’une valeur d’un million chacune à l’Université de Gestion et du Développement Social (UniGDD) de Bamako.
De plus en plus, le club 66 gagne la confiance de ses membres. Ce qui a fait la différence entre cette deuxième remise et la première, c’est exceptionnellement les dix bourses d’études à l’Université de Gestion et du Développement Social (UniGDD) dont les bénéficiaires vont débuter leur formation dès ce 23 mars.
Cette semaine, le destin de cinq membres a basculé grâce au club. Il s’agit de Soumaïla Keïta domicilié à Kalabancoura, Yacouba Diarra de Sikasso, Awa Traoré de Koulouba, Mme Traoré Raki Niang de Titibougou et Awa Traoré de Sanankoroba. A ce lot, s’ajoutent 10 bourses d’étude professionnelle à dix étudiants membres qui sont : Oumou Koumaré de Yirimadio, Ibrahim Makanguilé de Boulkassoumbougou, Massiga Diaby de l’Hyppodrome, Arouna Sanogo de Kalaban-Coura, Yacouba Théra de Kalaban-Coura, Fatoumata Barry de Kati Koko, Fatoumata M Sanogo de Lafiabougou, Souleymane Timbo de Kalaban-Coura, Boniface Traoré de Yirimadio et Modibo Balla Traoré de Garantiguibougou.
En rassurant l’assistance de la fiabilité du Club 66 à cette cérémonie de remise, Souleymane Coulibaly, huissier de justice au cabinet de Me Kaba Keïta, a révélé que les critères de sélection sont la transparence et que la sélection se fait généralement à 75% par ordre d’arrivée ou d’ancienneté et à 25% par tirage au sort.
Présent à la cérémonie, Dr Ibrahim Zitouni, président de l’Université de gestion et développement durable, a remercié les récipiendaires des bourses d’étude qui commenceront leur formation dans son établissement dès le 23 mars prochain par le biais du Club 66. « C’est une opportunité pour les Maliens surtout les jeunes d’avoir une entité comme celle de l’association du Club 66 qui est en train de faire quelque chose d’inouï et est le premier à le faire au Mali : offrir une seconde chance pour que le rêve devienne une réalité », a expliqué Dr Zitouni.
« On va former les jeunes afin qu’ils puissent prendre leur destin en main. Ce n’est pas seulement leur donner des diplômes mais nous allons leur donner des outils afin qu’aucun jeune ne soit resté au chômage et tout ça, grâce au Club 66 qui est à ses débuts certes, mais il est en train de faire de grandes choses et nous sommes là pour l’accompagner jusqu’à l’atteinte des objectifs » a-t-il ajouté.
Le président du Club 66, Abou Diarrassouba, a rappelé que le Club est une association qui inscrit au centre de ses actions l’employabilité de ses membres à travers l’octroi de fonds de commerce, la solidarité, l’entraide et l’assistance à la recherche d’emploi. « Nous ne recevons pas de l’argent d’un bailleur, ni d’un autre investisseur, ce sont les cotisations de nos membres qui servent de cadeaux pour d’autres. La cotisation se fait une seule fois par semaine et est fixée à 225 F plus la carte annuelle à 10.000F », ajoute-t-il. Comme difficulté, le Club 66 est confronté à d’énormes soubresauts qui lui rendent le travail difficile, tels que les agissements des personnes de moralité douteuse qui, dans le passé, ont arnaqué pas mal de citoyens. « Cette suspicion est cause de méfiance des agents aux projets de développement. Malgré les mauvaises expériences du passé, le Club 66 est là pour briser cette glace de méfiance », a conclu M. Abou Diarrassouba.
Bourama Camara
Source: lechallenger