“Au centre Hawa Kéita, il n y avait que sept bureaux. Le bureau n°13 dont les votes ont été annulés par la Cour constitutionnelle n’a jamais existé dans ce centre. Je prends acte de l’annulation de ce bureau fictif par la Cour constitutionnelle me reléguant du coup à la 3e place”. Une déclaration de Cheick Oumar Gadjigo dit le Chah.

Le candidat Cheick Oumar Gadjigo du Collectif des associations pour le développement du Mali (CADM) a réuni le mardi 13 avril son électorat autour d’un déjeuner pour remercier tous ceux qui ont voté pour lui, mais aussi toute la population de la Commune III pour s’être déplacée pour la cause du Mali, le 29 mars dernier lors du 1er tour des législatives 2020.

Projeté au 2e tour par les résultats du ministère de l’Administration territoriale, El hadj Cheick Oumar Gadjigo a été relégué à la 3e place lors de la proclamation des résultats définitifs de la Cour constitutionnelle. Notons que les sentences des Neuf sages (appellation des neuf membres de la Cour constitutionnelle) sont sans appel.

Malgré cette dégringolade, le candidat du CADM voulait rester aux côtés de sa base. “Je suis un républicain. Je prends acte de l’arrêt de la Cour constitutionnelle. C’est le Mali qui m’importe, je resterai fidèle à mes électeurs et à l’ensemble des populations de la Commune III. Je leur suis reconnaissant pour leur vote, leur détermination et leur courage lors de ce 1er tour. Au-delà, je resterai avec ma Commune pour son développement. La défaite n’enlèvera jamais en moi cette volonté de construire la commune III”, a-t-il déclaré aux termes du déjeuner.

En guise de reconnaissance à leur candidat, les présidentes des associations du CADM ont honoré de leur présence le déjeuner de remerciement et de reconnaissance pour magnifier leur fidélité à Cheik Oumar Gadjigo dit le Chah.

C’est ainsi que Mme Daou Mariam, présidente des femmes du CADM a, au nom de toutes les associations et regroupements féminines de la Commune III et à son nom propre remerciée Cheik Oumar Gadjigo pour son engagement à défendre la cause des femmes du Mali en général et en particulier celle de la commune III.

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