“C’est un peuple frère qu’on veut agresser et il n’y a pas de raisons que nous restions les bras croisés”, a signalé le capitaine Traoré.
Il n’a trouvé aucune raison de voir le Niger se désintégrer. De plus, il estime que ce n’est pas du Niger dont il est question. “C’est de nous d’abord.”
“Si le Niger est déstabilisé, le Burkina est foutu”, affirme le Président burkinabé.
Aider le Niger en cas d’agression et contre le terrorisme
Le 19 septembre, les députés de l’Assemblée législative de la transition ont voté à l’unanimité une loi autorisant l’envoi de soldats au Niger, menacé d’une intervention armée de certains pays d’Afrique de l’Ouest.
Selon le ministre burkinabé de la Défense, Kassoum Coulibaly, cette législation octroie “un cadre juridique au déploiement d’un contingent militaire du Burkina Faso au Niger, qui a pour mission d’apporter une assistance militaire à la République du Niger en cas d’agression ou de déstabilisation par une armée extérieure, mais aussi de lutter contre le terrorisme”.
Le Burkina Faso lui-même est en proie à des violences djihadistes depuis 2015. Les attaques terroristes ont fait plus de 17.000 morts et plus de deux millions de déplacés internes.