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Le CADRE des partis et regroupements politiques dénonce le non-respect du chronogramme électoral et la mauvaise gestion des autorités maliennes sur divers sujets.

CADRE DE PARTIS ET REGROUPEMENTS POLITIQUES POUR LE RETOUR A L’ORDRE CONSTITUTIONNEL.


COMMUNIQUÉ N°11/PC-2 SUR LA DURÉE DE LA TRANSITION ET LA MISE EN PLACE DES DÉMEMBREMENTS DE L’AIGE

Dans un communiqué adressé à notre rédaction Bamada.net, Le cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel note que le collège électoral pour les élections communales devant être convoqué le 22 mars 2023 ne l’a pas été. Cela implique que les élections en question n’auront pas lieu à la date librement arrêtée et proposée par les Autorités maliennes. Ce qui constitue un deuxième rendez-vous manqué avec le peuple et la communauté internationale, toute chose ayant un impact sur la durée de la Transition.
Le CADRE tient les Autorités pour seuls responsables de ce qu’il en résultera, mais les exhorte toutefois à tout mettre en œuvre pour que le délai supplémentaire de 24 mois fixé à la Transition soit respecté. Dans ce contexte, le CADRE dénonce vigoureusement les conditions de mise en œuvre en cours des démembrements de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections-AIGE. Ce, au regard de l’impréparation de l’Administration qui n’a pas visiblement intégré la nouvelle réorganisation territoriale et des tentatives d’instrumentalisation du processus.
Outre le fait de s’inquiéter sur la durée de la Transition, à la suite du non-respect du chronogramme électoral, le CADRE dénonce avec véhémence la gestion des autorités actuelles relativement aux sujets qui suivent.
1. Sur la cherté de la vie :
Le CADRE note une hausse continue et vertigineuse des prix des produits de consommation courante en ce mois saint de Ramadan, pendant lequel les dépenses familiales sont particulièrement à la hausse.
Il salue la résilience du Peuple malien, déjà meurtri par les effets de l’insécurité et de l’embargo, et regrette l’incapacité du Gouvernement à juguler les prix. Face à cette situation, le CADRE invite le Gouvernement à stabiliser les prix, à subventionner les produits et, afin de permettre à nos concitoyens de faire face à la situation, à augmenter sans délai le pouvoir d’achat de la population.

2. Sur les coupures de courant (délestages): Le CADRE regrette les délestages intempestifs et s’offusque de l’incapacité de EDM à assurer le service de l’électricité. Il affirme son incompréhension face au silence de EDM et des autorités. Le CADRE engage les Autorités à trouver immédiatement des solutions à ces délestages qui, outre les dégâts causés aux appareils, ont pour effet d’affecter gravement toute l’activité économique et surtout pour conséquence de priver de revenus nos compatriotes, plus particulièrement ceux dont l’activité dépend exclusivement de l’électricité, à savoir, entre autres, les alimentations, les médecins libéraux, les pharmaciens, les mécaniciens, les tailleurs, les boutiquiers, les vendeurs de poissons, de viande, de lait, les vulcanisateurs, les quincailliers et tous les autres.
Les délestages étant consécutifs à l’incompétence et à la mauvaise gestion, le CADRE demande des sanctions contre les responsables dirigeants de la société de distribution et la tutelle politique.
3. Sur la procédure de dissolution engagée à l’encontre du parti PSDA : Le CADRE se dit surpris par l’action en dissolution engagée par les Autorités contre le PSDA et exprime sa vive préoccupation et sa profonde inquiétude face à cette initiative constituant une nouvelle étape dans la restriction des droits et des libertés.
En effet, la procédure de dissolution est initiée alors que le PSDA n’a pas d’abord été reconnu coupable des faits prévus aux articles 9, 12, 25, 47 et 50 de la Loi n° 05-047 du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques, culpabilité préalable à toute dissolution.
Le CADRE en conclut que cette procédure concernant le PSDA cache en réalité
une certaine volonté de réduire au silence les hommes et les partis politiques qui
ont une voix discordante.
Raison pour laquelle il condamne sans réserve et avec la dernière rigueur cette tentative, apporte son plein et entier soutien au PSDA et en appelle à la mobilisation des démocrates et des patriotes pour faire barrage à ce projet qui, s’il se réalise, sera, à n’en pas douter, étendu à d’autres.
Bamako, le 29 mars 2023
Le Directoire
ONT SIGNÉ:
Les Présidents des Partis et Regroupements Politiques : EPM, ARP, NVPM, ASMA-CFP, ADRP, CNDR, CVCRT.

Source: Bamada.net

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