Au Burundi, de nouveaux crimes ont été signalés ce weekend dans la ville de Bujumbura. Ce matin, le corps d’un homme a également été découvert à Cibitoke, un des quartiers dit contestataires de la capitale.
Cela fait des mois maintenant que des agressions, actes de torture et assassinats sont signalés dans le pays, du coup la situation sécuritaire reste toujours préoccupante. Pour Gésine Ames du Réseau Œcuménique d’Afrique Centrale, à ces violences s’ajoute également ces derniers jours une recrudescence d’agressions sexuelles mais ” le gouvernement n’est pas ouvert à l’envoie d’enquêteurs indépendants… et les acteurs des violences ne sont pas seulement les forces de sécurité du gouvernement mais la violence s’observe également dans les rangs de l’opposition“.
Des enquêtes toujours en cours
Selon Gésine Ames il est difficile actuellement de désigner, l’agresseur. Pourtant des témoins et victimes d’actes de violence citent des lieux comme «chez Ndadaye», un poste de police de la capitale Bujumbura et des identités, notamment de policiers. Ces victimes précisent que les actes subis varient selon la gravité de la charge au moment de l’interpellation qui est souvent arbitraire selon eux. Jean Claude Karerwa Ndenzako, l’un des porte-parole adjoint de la présidence assure que des enquêtes sont en cours. Les investigations des autorités porteraient également sur des fausses communes où seraient enterrées les victimes des bavures, le gouvernement dit avoir créé par ailleurs une commission d’enquête à ce propos.
Source: DW