Après des syndicats de magistrats dont l’UIM et REFSYMA (voire L’indépendant n°4685 du mardi 19 mars dernier), c’est au tour du Bureau de la Cour suprême de réagir aux propos » injurieux » Mamadou Sinsy Coulibaly contre Nouhoum Tapily.
Dans ce document, après une réunion tenue le lundi 18 mars, le Bureau de la Cour Suprême considérant les propos notoirement infamants et injurieux, proférés par Mamadou Sinsy Coulibaly, le vendredi 15 mars, lors d’une conférence-débat au siège du patronat à l’endroit de Nouhoum Tapily, président de la Cour Suprême, informe l’opinion publique nationale et internationale que Nouhoum Tapily est et demeure une personnalité respectable et respectée au sein de la Cour et n’est point tel que le décrit M. Coulibaly.
De ce fait, considérant la gravité et la méchanceté gratuite avec lesquelles ces propos outrageants ont été tenus à l’endroit de l’un des plus hauts, et des plus honorables magistrats de la Cour suprême, juridiction suprême de la République en matière judiciaire, administrative et de comptes ; sans que celui-ci n’ait jamais eu à faire avec lui, en quoique ce soit, ledit bureau apporte un démenti cinglant aux propos outrageants proférés par le président du patronat malien contre le président de la Cour suprême.
Réaffirmant son attachement au respect de la liberté de la presse, liberté nécessaire à toute démocratie, il condamne avec la dernière rigueur ces injures graves de Mamadou Sinsy Coulibaly contre Nouhoum Tapily.
Considérant cependant que cette liberté ne saurait être un moyen d’attenter à la vie privée, à la dignité, à l’honorabilité des citoyens et, en l’espèce du président d’une institution de la République, il apporte son soutien sans faille au président de la Cour suprême.
Considérant que le respect dû aux Magistrats dans l’exercice de leurs fonctions est une exigence de tout Etat de droit, le Bureau de la Cour Suprême apporte son soutien sans faille à toute action que Nouhoum Tapily entreprendra pour la défense de sa dignité, de son honneur et de sa respectabilité.
Mohamed HAIDARA
Source: L’Indépendant