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Le 15 Mai est un mirage, le même que les présidentielles de 2013.

Les maliens ont visiblement la mémoire la plus proche de celle du poisson rouge.  C’est un peuple qui ne se doute de rien, qui ne fait rien et qui attend Dieu. Il n’est plus nécessaire de revenir sur les raisons de cette passivité légendaire.  Les bras croisés nous attendons le 15 Mai comme nous avons attendu en 2013 l’accord mort-né de Ouagadougou,  les élections présidentielles et son verdict décidé à L’Elysée.  Rien de nouveau ne va arriver le 16 Mai,  lendemain du 15 ni le 31 décembre 2015 d’ailleurs.

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Le message donné par la CMA qui ne cesse d’attaquer les positions maliennes est si limpide qu’on pourrait y voir à travers les conseillers onusiens qui nourrissent le chaos.  Le message de la MINUSMA est si direct qu’à Sebenikoro on devrait être perturbé mais peut être que le roi de cette bourgade n’est pas contre la demande irrespectueuse de cette branche de marchands d’armes qui demande aux valeureux GATIA de rendre les positions obtenues au détriment du mnla.

En Mai 2014, suite à la visite controversée du premier ministre de l’époque, le mnla avait repris des positions aux FAMA. Non seulement la communauté internationale a contraint le Mali à s’excuser mais elle n’a jamais demandé aux terroristes de rendre les positions au Mali. Ceux qui savent lire autre chose que la soupe populaire servie sur France 24 et RFI ont dû lire le fait que la paix ne fait pas l’affaire du marchand d’armes.  Le marchand d’armes est la France,  la MINUSMA, L’ONU et ces différends intermédiaires.

Que la diplomatie malienne demande au GATIA de rendre Menaka est un non événement car plus personne n’est surpris par le manque d’hommes avec des « couilles en bonne santé ».

Ce qui est surprenant c’est le fait que nous n’ayons pas vu la société civile malienne descendre dans la rue avec 1 million de manifestants à Bamako et des centaines de milliers dans le reste du Mali. Ce qui est inquiétant ce n’est pas que des femmes à barbe à la tête du Mali se comportent à contre courant mais le fait que les maliens acceptent de voir un espoir le 15 Mai.

Sans la communauté internationale nous pouvons jaser comme des perroquets à vendre qui veulent décourager les acheteurs potentiels mais personne n’écoutera. Cette communauté internationale cachée derrière la France et la MINUSMA à travers ces agissements a largement posé les bases d’un échec après le 15 Mai.

Peut on dire aujourd’hui aux maliens comment administrer les régions sans mener une guerre totale et illimitée dans le temps comme dans l’espace contre le mnla.

Seul problème,  le Mali ne fabriquant ni armes ni munitions se retrouvera rapidement à cours d’armes par la magie de la France.  Il n’y a que le peuple malien à travers des manifestations populaires massives pour attirer l’attention de la vraie opinion internationale sur le hold up territorial dont il est victime depuis trois ans.

Le 15 Mai est mirage, le même que l’accord de Ouagadougou et les élections présidentielles NINA. Il ne se passera rien de bien intéressant pour le bien du peuple car ceux qui détiennent les clés de la solution ont lâché le Mali   avant même que le colonel Kadhafi ne se fasse assassiner.

Elija De BLA

Source: RP MEDIAS

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