La plateforme « L’avenir d’Afrique J’y crois » dont l’objectif est de regrouper les jeunes du continent autour des idéologies de paix, de créativité, de patriotisme et de confiance en soi, a lancé officiellement ses activités hier dans l’après-midi à la Maison de la presse.
C’était au cours d’une conférence de presse animée par le représentant du Bureau Afrique de la plateforme, Djimitri Leke.
Etaient présents à cette rencontre, l’ambassadeur ‘’Master Soumi,’’ le vice-président du mouvement ‘’Avenir du Mali J’y crois’’ ainsi que des représentants des organisations et associations de jeunes.
Pour les conférenciers, le mouvement ‘’Avenir du Mali’’ est un concept d’une jeunesse consciente vivant sur le continent africain.
L’expression ‘’génération consciente’’ étant devenue un simple slogan pour certains, le mouvement a décidé modestement de valoriser ce qui peut réellement porter plus au développement du continent.
« Le mouvement défend une idéologie forte et réfléchie au tour de la jeunesse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous réunissons les jeunes de toutes les sensibilités politiques et associatives pour former un seul mouvement. Nous croyons que la diversité de chacun fera la richesse de tous », a indiqué le vice-président de la plateforme, Moussa Sanogo.
Dans le cadre du lancement des activités de la plateforme au Mali, la jeunesse malienne a décidé de conceptualiser le mouvement. En lieu et place de l’appellation initiale, c’est ‘’l’Avenir du Mali J’Y crois !’’
Dans le même ordre d’idée, la plateforme organisera un grand meeting le samedi prochain au Centre international de conférence de Bamako (CICB).
A travers ce meeting du samedi 19 septembre 2015, le mouvement voudrait montrer qu’au-delà des colorations politiques et associatives différentes, il est possible que les jeunes prennent enfin l’initiative d’agir et se faire entendre.
Ainsi, pour les organisateurs de ce grand meeting auquel le président de la République prendra part, l’objectif recherché est d’obtenir au Mali une jeunesse épanouie au service d’un pays épanoui.
Par ailleurs, rappelle l’ambassadeur Master Soumi, « la jeunesse n’est pas une fonction, mais plutôt une étape de la vie. Si la jeunesse est jusqu’à nos jours victime des manigances politiques, c’est parce qu’elle ne siffle pas dans la même trompète ».
