Simone Gbagbo, l’ancienne Première Dame de la Côte d’Ivoire, a déclaré dans une interview accordée à la BBC que l’acquittement de son mari est « une joie ».
« C’est la décision que j’attendais depuis. Dès le début, j’étais convaincue que le président Laurent Gbagbo n’était pas coupable de tout ce dont on l’accusait ».
Mme Gbagbo a révélé qu’elle ne savait pas quelle serait la prochaine étape pour son mari une fois qu’il sera libéré par la CPI.
« Tout ce que je sais, c’est que je l’attends ici dès que possible », a-t-elle déclaré.
L’ancienne première dame avait été condamnée par un tribunal ivoirien pour des crimes liés aux violences qui ont suivi les élections de 2010, mais elle a été libérée l’année dernière, une décision qui a été décrite comme un effort de réconciliation.
Mme Gbagbo a souligné que la décision de la CPI montre que justice a été rendue. Elle a révélé que son séjour en prison n’a pas été aussi douloureux que ce l’était pour son mari.
« Aujourd’hui, la vérité a été proclamée par les juges eux-mêmes qui se sont occupés de ce procès depuis le début. Ils ont écouté tous les témoins, écouté les arguments de l’accusation et ont conclu que cet homme n’aurait jamais dû être arrêté, ni envoyé à la CPI. Il est juste de proclamer son acquittement.
Je sais ce que c’est d’être en prison parce que j’ai fait la prison. Mais j’ai eu l’occasion de manger mon Attiéké, et mon foutou mais lui, à La Haye, dans ce pays froid et loin de ses parents, c’est horrible, c’est méchant ! », a-t-elle souligné.
Afrikmag