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L’armée malienne à Kidal : Aw ni tché. Baara nyana

La reprise de Kidal, mardi 14 novembre, des mains des narcotrafiquants, des terroristes et leurs sponsors européens, a donné lieu à des manifestations de joie à travers le pays. Cette journée, célébrée dans une communion totale par un peuple, resté uni derrière ses dirigeants et son armée, dont l’occupation de la 8ème région du Mali, en 2012, était restée en travers de sa gorge. Elle sera longtemps gravée dans les mémoires, brisera le cœur des faux démocrates. Cette victoire de l’armée malienne contre l’impérialisme rampant sera inscrite en lettre d’or dans les annales de la géopolitique mondiale. Et mais dos au mur les oiseaux de mauvais augure.

Enfin, l’armée malienne est à Kidal ! La bonne nouvelle de cette fin d’année est tombée, mardi 14 novembre. Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, informe le peuple malien de l’entrée des Forces armées maliennes (FAMa) dans la capitale de la 8ème région administrative de notre pays, contrôlée depuis mars 2012 par une coalition de narcotrafiquants de toute nature. Elle met fin aux calomnies, critiques, mensonges contre notre armée depuis le départ des forces d’occupation impérialistes dont la mission était de diviser notre pays.

Resté uni derrière son armée, malgré les complots contre notre pays et des campagnes médiatiques calomnieuses, haines et mensongères distillées à l’extérieur et reprises à l’intérieur par des traitres maliens pour saper son moral, le peuple malien n’a jamais douteux de la détermination de celle-ci à recouvrer l’intégralité du territoire national, dont une portion échappait au contrôle de l’État depuis l’intervention Serval en 2013. Intervention au cours de laquelle les militaires français ont interdit l’accès de Kidal à notre armée après qu’elle a débarrassé les régions de Gao et de Tombouctou des djihadistes. Senti comme une humiliation par les Maliens, il est resté en travers de leur gorge. Ainsi, un défi était lancé à l’État malien. Comment reprendre Kidal des mains de la France et de ses supplétifs? La tâche n’était pas facile, compte tenu du complot international contre le Mali dans lequel certains de nos compatriotes étaient de mèche avec les ennemis pour faire payer aux auteurs du coup d’État de 2020 la fin de leurs privilèges et avantages faramineux qu’ils s’étaient accordés indument quand ils étaient aux commandes du pays.

C’est chose faite depuis mardi 14 novembre. L’armée malienne a repris la capitale de l’Adrar des Iforas, transformée en sanctuaire par la France pour des criminels qui attaquaient les villages, massacraient les populations, chassaient les villageois de leur terroir, enlevaient le cheptel, imposaient des taxes et autres moyens de soutirer de l’argent. La reconquête de Kidal a donné lieu à des manifestations de joie à travers le pays. Elle a été célébrée dans une communion totale par un peuple qui était convaincu que le défi allait être relevé un jour par sa vaillante armée. Elle a réussi le pari. Celui de recouvrer l’intégralité de notre territoire national. Aw ni tché. Baara nyana (merci, mission accomplie). Le soutien du peuple malien ne fera jamais défaut tant que l’intérêt national est en jeu. Et bon vent pour le reste de la sécurisation du territoire, des personnes et de leurs biens.

Vigilance…

L’impérialisme est rancunier et n’oublie jamais. Cette défaite de ces supplétifs à Kidal est ressentie comme un coup de massue sur la tête des parrains des terroristes dans le Sahel, en particulier au Mali. Surpris par cette victoire, il se demande comment le Mali va devoir gérer Kidal. Ce message est plein de sens. Et il traduit son soutien aux terroristes de Kidal. Et sa presse est déjà dans la danse. Quelques titres évocateurs: L’Humanité: «Les forces armées, soutenues par les alliés du groupe Wagner, ont annoncé la prise de la ville du nord, fief des mouvements touaregs de l’Azawad. Si le régime se félicite d’une victoire militaire, cela n’augure en rien d’une solution pacifiée dans le nord du pays.», Tribune de Genève «La prise de Kidal, fragile victoire de la junte malienne»Courrier International «Prise de Kidal par l’armée malienne: «“Et après ?”».

La célébration de cette victoire ne doit pas nous faire oublier l’essentiel : la vigilance. Elle doit être de mise à tous les niveaux pour que cette région se stabilise à jamais. Elle doit être accompagnée de la création des pôles économiques de développement pour mieux occuper cette partie du pays, longtemps abandonnée aux mains des bandits à col blanc qui se nourrissent de l’insécurité. Et les initiatives nationales ne manquent pas à ce niveau ainsi que du côté des partenaires qui souhaitent participer à la reconstruction de notre tissu agro- industriel détruit par les démocrates qui se sont mis au service des intérêts étrangers après avoir volé la victoire du peuple en 1991.

Le Mali vaincra ses ennemis intérieurs et extérieurs, inchallah !

Yoro SOW

Inter De Bamako

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