Chassez le naturel, il revient au galop, dit-on. Et ça n’est pas le grand vacarme sur le Mali Koura qui fera déroger à une tradition aussi vieille que Mathusalem dans l’armée malienne : celle qui consiste à réserver l’élite militaire à des familles triées sur le volet.
Les résultats du dernier concours d’accès au prytanée militaire n’en est qu’une preuve parmi tant d’autres révélatrices des affinités parentales qui pullulent dans les compartiments des FAMa.
Il s’agit de véritables arbres généalogiques d’une aristocratie enraciné depuis la Deuxième République et dont les étendards se déploient de plus en plus ostensiblement dans le système.
Qu’ils s’agisse du prytanée ou de l’EMIA qui en est un débouché quasi certain, pères et oncles hauts gradés se démènent et ne ménagent aucun effort pour tendre la perche aux fils et aux neveux et leur assurer une promotion certaine dans les rangs.
Il en résulte, comme il est loisible de le comprendre, la convergence de nombreux membres d’une même famille dans l’armée, lesquels bénéficient souvent des mêmes faveurs et complaisances dans les déploiements au front.
Rassemblées par la Rédaction
Source : Le témoin