Le Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a battu le pavé les 05 et 19 juin dernier dans le but de déstabiliser le pouvoir, en exigeant la démission pure et simple du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta, élu démocratiquement par le Peuple malien. Cette tentative de coup d’État, constitutionnellement parlant, a offert aux personnes en détresse l’occasion de piller et d’offenser ouvertement en disant du mal aux partenaires étrangers venus aidés le Mali. Comme pour dire que ces deux (02) vendredis c’est-à-dire les 05 et 19 juin 2020 ont servi à éveiller les tensions sociopolitiques, en donnant surtout la voix aux anciens ministres d’IBK qui ne chercheraient que leurs intérêts. Chose qui n’arrangerait pas notre pays en ces temps-ci. Le mouvement du 5 juin (RFP) a ouvert la voie à l’anarchie politique par la porte de la rue. Le soutien inéluctable du très respecté l’Imam Mahamoud Dicko en bras de fer contre le Président Kéïta est la source de toutes ces menaces sur le pouvoir d’IBK et surtout cette hausse de tensions sociopolitiques.
En effet, le M5-RFP dit agir au nom du Peuple malien. Et la Convergence des Forces Républicaines (CFR) dit également agir au nom du Peuple. Ces deux (02) groupements politiques se disent tous agir au nom du Peuple du Mali, mais qui agit donc réellement pour qui ? La confusion règnerait alors dans les esprits des Maliens. Qui suivre ? Qui dit finalement vrai dans ce pays ? Mais tout a été comme d’habitude géré par la voie du dialogue malgré la difficulté que traverse le pays. Le dialogue est sans l’ombre d’un doute une solution pour une sortie de crise que nul ne doit nier pour le bonheur du Mali.
Par contre, ce contre vendredi à la place de l’indépendance le samedi 27 juin pour défendre les Institutions de la République serait une aubaine pour consolider notre démocratie. Car on a, à faire avec deux (02) puissants fronts qui s’opposent ouvertement. Faut-il craindre alors pour notre pays ? À notre humble avis, cette situation sociopolitique est un pan prépondérant pour notre avenir. Comme pour dire que ce mois de juin aura été le théâtre de véritables bouleversements sociopolitiques.
Moriba DIAWARA