Il y a trois ans jour pour jour que l’association de la grande famille Sissoko a vu le jour. Mais c’est le samedi 24 novembre dernier que les initiateurs ont procédé à son lancement officiel. La cérémonie a rassemblé les Sissoko et leurs cousins. L’objectif de l’association est de rassembler tous les Sissoko du monde et faire la promotion de leur culture.

Dans son intervention, le président de l’association a indiqué que cette cérémonie n’est que le début du commencement, car le chemin est encore long.

« Les nuits blanches sont passées mais les jours sombres nous attendent, certes nous avons traversé le désert mais la tempête s’annonce. Oui nous avons résisté aux neiges blanches mais le bout du tunnel est encore loin », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter « cette association est pour nous un espace d’échange, facteur de facilitation, d’intégration et de brassage, d’union entre les peuples africains en général et les Maliens en particulier afin de pouvoir renforcer le Sinankouya et le Djo entre villages, ethnies, peuples et noms de familles. Il est important pour nous les jeunes de savoir d’où nous venons, qui nous sommes et où nous allons. Nous devons retrouver nos repères pour pouvoir bâtir ensemble une communauté de mieux vivre ensemble où les différences sont connues et respectées. Tous ces mots vont à l’endroit de la jeunesse afin qu’elle prenne conscience que notre culture est notre identité et que chacun de nous est le reflet de sa propre famille, mais également que cette culture peut être un moteur de développement économique et social ».

La marraine de la cérémonie Mme Keita Aichata Touré a exprimé sa joie d’être à cette cérémonie socioculturelle de la grande famille Sissoko.

« C’est un honneur pour moi et j’espère en être digne. Cette cérémonie socioculturelle nous donne à toutes et à tous une formidable leçon d’optimisme, de dynamisme, d’intelligence et d’imagination », a-t-elle souligné.

A noter que l’association de la grande famille Sissoko a été créée sur Facebook par un jeune Sissoko. Dans le but de sympathiser et de communiquer avec ses frères et sœurs à travers les réseaux sociaux, ce jeune assoiffé de la culture malienne a mis rapidement en place un bureau.

A T