L’objectif visé par le secrétariat exécutif régional du haut conseil national de lutte contre le Sida est d’améliorer le taux de dépistage volontaire dans la région, à travers des activités de sensibilisation et causeries éducatives à tous les niveaux. Pour Hamadoun Maiga, secrétaire exécutif du haut conseil de lutte contre le Sida dans la région de Gao, des équipements seront remis aux Forces armées et de Sécurité afin de permettre une ouverture prochaine de leur centre de dépistage volontaire fermé depuis l’occupation en 2012.

En plus de cela, des enveloppes symboliques seront remises à certains acteurs de la lutte. Il s’agit des Forces armées et de Sécurité qui ont bénéficié  d’une armoire vitrée, d’un bureau sémi-ministre, d’un réfrigérateur pour conserver les réactifs et des chaises.

“L’effectivité de l’élimination de cette maladie passe nécessairement par le dépistage qui permet à chacun de connaître son statut sérologique. Car cela constitue, à mon sens, le meilleur moyen de rompre la chaîne de transmission”, a dit Sidi Yéhia Bagna, 2e adjoint au maire de Gao.

Malgré des sommes colossales allouées chaque année, l’implication des hommes en uniforme dans la cité est indispensable pour vaincre cette pandémie. Pour Boubacar Bagayogo, directeur de cabinet du gouverneur de Gao, au Mali, l’impact du Sida est perceptible sur les plans économique et démographique. En effet, plus de 2 milliards de Francs CFA sont dépensés annuellement par le gouvernement pour la cause.

En outre, au Mali, plus de 165.000 personnes vivant avec le VIH-Sida ont été dénombrées par l’enquête démographique de santé du Mali (E.D.S.M 5) dont 41.925 sont déjà sous aux anti-rétroviraux”.

Un sketch de la Coordination “Kogay Albacho” sur les avantages du dépistage volontaire et les changements positifs de comportement a mis fin à ce lancement du mois de la lutte contre le V.H-Sida dans la Cité des Askia.

M.O.T