La ville de Kita, a abrité, la semaine dernière, la cérémonie de lancement des activités artistiques et culturelles de l’Association Espoir de Kita, une nouvelle plateforme d’organisations de jeunesse, qui entend œuvrer pour le développement de Kita et de ses 33 communes.
L’évènement auquel les ressortissants de Kita (à Bamako et ailleurs) ont répondu massivement, est la première manifestation publique de cette organisation créée courant 2016. Selon ses responsables, ‘Espoir de Kita’ est né suite à un constat : le grand retard accusé par leur localité qui ne bénéficie que de peu d’accompagnement de la part de ses cadres. Avec l’aide de partenaires et comptant (surtout) sur leurs propres efforts, cette nouvelle génération de jeunes, à Kita, entend prendre en main le développement socioéconomique de leur cercle. Un riche programme est élaboré dans ce sens. D’ores et déjà, dans le secteur de la santé, Espoir de Kita, a entrepris certaines démarches en vue de mobiliser des financements pour l’exécution de certains travaux au niveau du Centre de Santé de Référence en état de délabrement. Pour faire passer le message de la mobilisation auprès des ressortissants, l’Association, Espoir de Kita, a organisé, le samedi dernier un concert gratuit exclusivement animé par des artistes de Kita, venues de Bamako, avec à leur tête la diva Kandia Kouyaté, marraine de la rencontre.
A travers leurs champs, les artistes ont, à leur tour, apporté leur contribution dans la sensibilisation des populations de Kita, pour soutenir cette nouvelle initiative, Espoir de Kita. Lors de cette soirée, les artistes, ce qui a surtout frappé l’assistance c’est le bel exemple donné par les Hawa Douga Diabaté, Coumba Tounkara, Hawa Kélémonzon Diabaté.
Lors de leurs différentes prestations, et comme cela se fait à l’accoutumée, des fans se sont levés au milieu de l’assistance pour aller distribuer des billets de banque à leur artiste ; mais aucune d’elle n’a accepté prendre de l’argent cette nuit. Selon elles, il s’agit d’un jour différent des autres. Car, il s’agit de venir répondre à l’appel de Kita, la ville qui leur a tous vu naitre. Aujourd’hui, chaque fils et fille de Kita, chacun dans son domaine, doit apporter sa contribution pour soutenir Espoir de Kita. «Nous sommes des artistes. Ce que nous savons faire c’est la musique ; C’est cela notre contribution », a indiqué Hawa Douga Diabaté, dont le geste a été suivi par toutes les cantatrices qui l’ont succédées sur la scène ; un geste qui a beaucoup marqué les esprits et qui peut servir d’exemple à tous les autres fils du terroir, afin que chacun apporte sa pierre à l’édification d’un nouveau Kita, avec Espoir de Kita.
La rédaction
