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Lancement de mes sondages d’opinion en vue de prédire les résultats des élections présidentielles de 2018.

Publication du premier sondage sur les thèmes : retour d’ATT, démission du ministre de la justice Mamadou Ismaël Konaté, démission du général Moussa Sinko Coulibaly, popularité de Ras Bath, élection du maire du district dans la semaine du 8 janvier 2018

Important : dans un pays en crise comme le Mali, il importe de noter que l’enquête statistique par sondage est un exercice scientifique. Les résultats de ce sondage s’inscrivent donc dans le cadre de cet exercice. Ils ne doivent donc pas être utilisés à des fins de manipulation de l’opinion publique.

Comme en 2013, nous comptons mener une série de sondages d’opinion en vue de prédire les résultats des élections présidentielles prévue en 2018. Nous avons commencé par un sondage d’opinion sur les thèmes : retour d’ATT, la démission du ministre de la justice, la démission du général Moussa Sinko Coulibaly, la cote de popularité du chroniqueur Ras Bath, les élections du maire du district, la gouvernance du pays, la popularité de nos hommes politiques (Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Cheick Modibo Diarra, Moussa Mara, etc.). Ces résultats seront publiés dans la semaine du 8 janvier 2018.

Aussi, malheureusement, la majorité de nos hommes politiques, y compris ceux qui nous dirigent, n’accorde pas de grande importance à l’exploitation scientifique des données statistiques. A titre d’exemple, malgré mes cinq conseils ci-dessous  adressés à IBK, juste à la veille de sa victoire en 2013, force est de constater que les différents gouvernements, qui se sont succédés, ne se sont pas préoccupés de la mesure de l’opinion publique. Les cinq conseils tels que publiés dans des journaux :

Je cite «

  1. comprendre que ce n’est pas un simple fauteuil présidentiel que l’on vient de lui remettre, mais un ensemble de défis à relever. À son avis, actuellement, les attentes du peuple malien sont largement supérieures aux capacités réelles du pays, donc le risque de déception est grand.

2.savoir choisir ses collaborateurs. «Mieux vaut être seul que d’être mal accompagné». Parmi ceux qui le suivent aujourd’hui, il y en a certainement ceux qui ne guettent que leurs propres intérêts.

  1. accorder une place importante à la statistique en particulier et à la quantification des phénomènes en général. Ainsi, juste un tableau de bord en début et en fin de mandat lui permettra de mesurer ses efforts pendant les 5 années qu’il va passer au pouvoir.
  2. Il est aussi important de mesurer de manière périodique l’opinion publique, sur les différentes actions menées par le gouvernement et ne pas se limiter à des laudateurs.

5.Et donc éviter l’erreur monumentale commise dans beaucoup de pays africains, précisément l’ingérence illégale de la famille nucléaire (souvent à travers la Première Dame) dans des affaires internes de l’État. Celle-ci doit continuer de vivre sans se mêler des affaires internes de l’État. Notre pays a connu assez de dérapages dans ce sens !… » fin de citation.

Je conseille aux Hommes et partis politiques, de ne pas se fier à des laudateurs. Par exemple, en 2013, plusieurs candidats espérant avoir le poste Présidentiel, n’ont pas dépassé 5% des suffrages exprimés, soit un score 4 fois inférieur à celui du deuxième (Soumaïla Cissé) dans la course au 1er tour.

Guindo Sidiki,

Ingénieur Statisticien Economiste

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