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Lancement de la deuxième opération militaire du G5 Sahel

La force conjointe du G5 Sahel (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) a lancé lundi sa deuxième opération militaire contre les groupes djihadistes dans la bande sahélo-saharienne, a annoncé la ministre française des Armées Florence Parly.

“En moins d’un an, les pays du G5 ont déjà accompli beaucoup pour que la dynamique en faveur de la force devienne une réalité (…) cette deuxième opération en est l’illustration”, a-t-elle dit lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion à Paris.
“Bien sûr certains diront que tout n’est pas réglé, c’est vrai mais nous savons où nous allons”, a-t-elle ajouté, aux côtés de ses cinq homologues du G5 Sahel et des chefs d’Etat major.
Ces derniers, a poursuivi la ministre, se sont engagés (lors de la réunion-NDLR) sur une feuille de route commune destinée à accélérer le rythme des opérations.
La “priorité accordée au fuseau centre” du dispositif – dans la zone des trois frontières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger où sévissent notamment l’organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (RVIM) – a notamment été “rappelée et concrétisée par des renforcements en effectifs avant le printemps”.
“Chaque jour, la force conjointe devient plus opérationnelle, plus solide et plus structurée”, a estimé Florence Parly.
Lancée en juillet, la force conjointe du G5 Sahel a vocation à appuyer – et à long terme à relayer – les quelques 4.500 soldats français de l’opération Barkhane. Elle devrait compter au printemps 2018 5.000 hommes.
Les engagements pris notamment en matière de financement et de ressources militaires peinent toutefois toujours à être tenus. Une nouvelle réunion doit se tenir à Bruxelles fin février “pour boucler la question budgétaire”.
La force du G5 Sahel est un “projet ambitieux mais nécessaire qui demande du temps et des soutiens extérieurs”, a souligné Florence Parly. “C’est un projet que nos ennemis redoutent, et si quiconque pouvait encore en douter, les déclarations de certains ce week-end ont dissipé toute ambiguïté”.
“Les djihadistes ne veulent pas d’une force conjointe opérationnelle et je crois que cela veut dire que nous sommes donc sur la bonne voie”, a-t-elle ajouté, en référence à une déclaration à l’AFP du groupe “Etat islamique dans le Grand Sahara” (EIGS) qui a revendiqué une série de récentes attaques et annoncé son intention de tout faire “pour que le G5 Sahel ne s’installe pas”.

Reuters

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