Dans un récent communiqué diffusé par la radio d’État algérienne, repris par Reuters, il a été annoncé que l’Algérie avait refusé une demande française de survoler son espace aérien pour une opération militaire au Niger. Cette décision constitue un nouvel échec pour le Président français Emmanuel Macron, malgré ses nombreux efforts visant à rehausser les relations avec le régime d’Abdelmajid Tebboune. Cette situation délicate soulève des questions sur la dynamique des relations bilatérales entre les deux pays.
Les relations entre l’Algérie et la France ont connu des hauts et des bas au fil des années. Les deux pays ont des liens historiques et économiques forts dans le passé, mais depuis quelques temps, la relation est passée de la lune de miel à la lune de fiel avec des périodes de tensions politiques jamais connues ces dernièresdécennies.
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence française, des tentatives ont été faites pour renforcer ces relations, avec une attention particulière portée à la coopération sécuritaire dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Le refus de l’Algérie d’autoriser le survol de son espace aérien pour une opération militaire au Niger, demandée par la France, met en évidence la tension à laquelle sont confrontées les deux pays. Cette décision renforce davantage la crise entre Paris et Alger malgré les manœuvres jusqu’à l’impossible du président français, qui contre une bonne partie de l’opinion publique français, de tout bord, s’est mis à dos Rabat pour Alger. Situation décriée par l’ancien président français Nicolas Sarkozy, qui dans son livre qui sortira bientôt, peint un tableau sombre de la politique de Macron entre le Maroc et l’Algérie. Il a alerté de ne pas bâtir une amitié artificielle avec des dirigeants algériens qui utilisent systématiquement la France comme bouc émissaire pour masquer leurs propres défaillances et leur déficit de légitimité.
Cette situation qui sonne encore comme un échec de la politique africaine de Macron, qui depuis son second quinquennat multiplie les échecs diplomatique, la plus cuisante vient du Niger après, celui du Mali et du Burkina Faso.
Bien que les raisons précises du refus de l’Algérie n’aient pas été divulguées dans le communiqué, cette décision peut être interprétée comme une manifestation de l’indépendance de l’Algérie dans sa politique étrangère. Le pays cherche probablement à affirmer sa souveraineté et à éviter toute implication directe dans les opérations militaires menées par des pays étrangers sur son territoire ou dans la région.
Ce refus de la demande française soulève des questions importantes quant à la nature et à l’efficacité de la coopération bilatérale en matière de sécurité. Il met également en évidence la nécessité pour les deux pays de renforcer les échanges et la communication pour éviter de futures tensions et malentendus.
Le refus de l’Algérie d’autoriser la France à survoler son espace aérien pour une opération militaire au Niger illustre les défis auxquels sont confrontées les relations bilatérales entre les deux pays. Cette décision témoigne de l’importance de la souveraineté et de l’autonomie de politique étrangère de l’Algérie. Il est essentiel que les deux pays continuent d’œuvrer ensemble, en maintenant un dialogue ouvert, pour mieux comprendre les préoccupations de chacun et trouver des solutions mutuellement bénéfiques pour faire face aux défis sécuritaires communs.
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