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L’Afrique de l’Ouest condamne le « putsch » au Mali et ferme les frontières

La Communauté des États ouest-africains (Cédéao) a condamné le renversement du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et de son gouvernement par des « militaires putschistes ». Les frontières aérienne et terrestre entre ses membres et le pays ont été fermées. Une visioconférence des chefs d’États aura lieu jeudi.

La Communauté des États ouest-africains (Cédéao) a condamné mardi soir dans un communiqué le renversement du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et de son gouvernement par des « militaires putschistes », exigeant leur libération immédiate.

L’organisation régionale, dont le Mali est l’un des 15 membres, a aussi décidé la suspension du Mali de ses organes décisionnels et la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre ses membres et le pays, et réclamé « la mise en œuvre immédiate d’un ensemble de sanctions contre tous les putschistes », selon le communiqué.

Visioconférence jeudi

Une visioconférence des chefs d’État de la Cédéao sur « la situation au Mali » se tiendra jeudi sous la présidence du président du Niger Mahamadou Issoufou, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la présidence nigérienne.

Le Niger, pays voisin du Mali, où le président Ibrahim Boubacar Keita a été arrêté mardi par des militaires en révolte, préside actuellement la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays).

La Cédéao « dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes et exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel », déclare le communiqué. Elle « exige la libération immédiate » du chef de l’Etat malien et « de tous les officiels arrêtés ».

Le chef de l’Etat malien et son Premier ministre Boubou Cissé avaient été arrêtés mardi en fin d’après-midi au domicile du président Keïta et emmenés au camp militaire de Kati, dans la banlieue de Bamako, où la révolte avait débuté en début de journée.

« Mise oeuvre d’un ensemble de sanctions »

La Cédéao « suspend » le Mali de tous ses organes de décision « avec effet immédiat », a indiqué également l’organisation régionale.

Et elle « décide l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les (autres) pays membres de la Cédéao et le Mali », invitant « tous les partenaires à faire de même ».

Enfin, l’organisation ouest-africaine « demande la mise en œuvre immédiate d’un ensemble de sanctions contre tous les putschistes et leurs partenaires et collaborateurs » et « décide de dépêcher une délégation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel », selon le communiqué.

Source: ouest-france.fr

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