L’action se déroule en face du cimetière de Lafiabougou, une victime de vol de moto »Jakarta » a reconnu son braqueur dans les alentours dudit cimetière. Promptement, la victime alerta ses collègues de travail afin de maitriser le voleur. Pour ne pas l’exposer au lynchage de la population du quartier, la victime l’enferme dans une boutique de vente de pièces détachées de la place.
Comme par chance, hier mercredi, aux environs de 17 heures, une victime de braquage de moto »Jakarta » a reconnu le visage de son braqueur alors que ce dernier vagabondait dans les rues de la zone du cimetière sis à Lafiabougou.
Interrogée sur place, la victime du vol de moto expliquera qu’ : » il y a trois jours, aux environs de 19 heures, alors que j’allais acheter à manger dans une gargote de la place, à l’ACI 2 000, j’ai été victime d’un braquage à main armée, à 100 mètres du cimetière de Lafiabougou. Et par hasard, hier dans l’après-midi, au bord de la route goudronnée dudit cimetière, j’ai reconnu le visage de mon braqueur. Rapidement, j’ai crié au voleur. Mes collègues et moi l’avons maitrisé puis enfermé dans une boutique, non loin de notre lieu de travail, afin de lui éviter le lynchage par la foule qui rodait dans les parages « .
Toujours sur place, alors que l’on l’embarquait sur le pick-up de la police du 14è Arrondissement, une femme de passage, a elle aussi reconnu le visage du braqueur en question. Selon cette dernière : » il y a juste quelques jours, dans la zone cimetière, j’ai été victime d’arrachage de sac en pleine circulation sur ma moto. Malheureusement, je n’ai pas pu tenir le coup, étant en pleine circulation. C’est comme ça qu’il m’a dépossédée de mon téléphone portable « .
Il est important de signaler que de telles situations se multiplient de plus en plus dans ladite zone. Cette pratique est devenue le mode d’expression d’une jeunesse dévoyée, sans perspective d’avenir.
Hari Moussa Maiga
Source: L’Indépendant