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Laboratoire central vétérinaire: perspective meilleurs, budget en hausse

Le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Nango Dembélé, a présidé hier la cérémonie d’ouverture de la 31e session ordinaire du conseil d’administration du Laboratoire central vétérinaire de Bamako. C’était dans la salle de réunion de ce service à Sotuba. Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné le procès-verbal de la session précédente, l’état d’exécution des recommandations de la 30e session, les rapports d’activités 2015 et du programme d’activités 2016 et le point d’exécution du budget au 31 décembre 2015 et le projet du budget programme 2016.

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Malgré l’immensité des tâches et les missions à lui confiées, le Laboratoire central vétérinaire de Bamako (LCV) a atteint ses objectifs tels que définis par les administrateurs au sortir de la dernière session.
C’est du moins, le constat général qui s’est dégagé au cours des travaux de la 31e session de son Conseil d’administration. Un motif de fierté pour la Direction générale dirigée par le Dr Boubacar Ousmane DIALLO, et surtout de satisfaction pour le premier responsable du département, Nango Dembélé, lequel a tenu à féliciter l’équipe pour les résultats obtenus.
Établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie de gestion et de finances, le LCV a été créé en 1972 avec l’aide des États-Unis. Il a pour principale mission de répondre aux besoins de production des vaccins pour éradiquer les maladies bovines et avicoles, de participer au recyclage des cadres dans le domaine des techniques de laboratoire.
A l’heure du bilan, les administrateurs se sont réjouis du fait que le laboratoire s’est frayé un chemin dans le champ de l’excellence en obtenant le label de l’expertise pour le diagnostic de certaines maladies animales transfrontalières, dont la péripneumonie contagieuse bovine. Une expertise qui est attestée par les organisations internationales ainsi que par des pays voisins.
Le LCV revendique aussi de nos jours, une plus grande vocation dans la fabrication de vaccins, de recherche en santé animale et de contrôle de qualité aussi bien dans l’espace UEMOA qu’au-delà.
Autres satisfactions des administrateurs : d’importants efforts ont été fournis par l’établissement pour atteindre les objectifs de production et de recherche assignés par la dernière session du Conseil d’administration.
Dans le domaine de la production de vaccins, le laboratoire en a produit plus de 28 millions doses, toutes valences confondues, avec le label de bonne qualité, soit un taux de réalisation de 101,11 %. Ce volume de vaccins reste, selon le DG du LCV, le plus élevé sur les cinq dernières années.
De même, les ventes de vaccins en 2015, qui se sont élevées à plus de 31 millions doses, restent nettement supérieures à celles des 5 dernières années, soit un taux de réalisation de 110,75 %.
S’agissant des activités de diagnostic, un total de 2 144 échantillons toutes suspicions confondues ont été analysés.
Aussi, les activités de recherche ont enregistré des résultats meilleurs à ceux des trois dernières années eu égard à la qualité scientifique des projets et contrats de recherche exécutés selon l’évaluation faite par les membres du comité programme 2015 et celle de la commission scientifique du Comité national de la recherche agricole (CNRA).
Autres activités, autre prouesse du Laboratoire : la formation et l’encadrement connaissent, d’année en année, une croissante évolution compte tenu du nombre de plus en plus élevé de stagiaires encadrés.
C’est dans ce contexte que les fonds propres, qui représentent environ 48 % des réalisations en 2015, se chiffrent à 778 116 922 FCFA au 31 décembre 2015, soit une réalisation de 113, 13 %.
Voilà pourquoi en raison des résultats très appréciables obtenus par l’établissement, qui a atteint voire dépasser les objectifs à lui assignés, que le budget de 2016 est élaboré. Il est arrêté à 2 289 085 860 FCFA contre une dotation budgétaire de 1 616 670 670 FCFA en 2015, soit un taux d’accroissement de 41,59 %.
En ouvrant les travaux, le ministre Nango Dembélé a souligné le rôle moteur que l’élevage joue dans l’économie de notre pays. Le sous-secteur constitue un appoint considérable dans la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et surtout dans la création d’emplois. Situant sa place dans le tissu économique, Nango Dembélé notera que l’élevage se hisse au 3e rang après le coton et l’or, en termes de recettes d’exportation. Il représente également 20 % du produit intérieur brut (PIB) et constitue la principale ressource de 30 % de la population. Il contribue pour 80 % et 18 % au renforcement des systèmes, respectivement, pastoraux et agro-pastoraux.
En dépit de cette place de choix, le sous-secteur élevage est confronté à d’importantes contraintes que sont principalement les maladies animales qui coûtent cher aux éleveurs et à l’économie du pays. Pour faire face à ces défis, d’importants efforts ont été consentis par l’État à travers, notamment, l’élaboration d’une stratégie de lutte contre les maladies animales ainsi que le renforcement des capacités d’intervention du personnel technique et des autres acteurs des filières animales. C’est dans cet ordre d’idées que des campagnes de vaccination contre les maladies majeures sont organisées chaque année.
En tout état de cause, le Laboratoire vétérinaire central, concernant les perspectives, entend prendre toutes les dispositions pour assurer la consolidation des ressources de production de vaccins, de contrôle de qualité et de diagnostic obtenus ; redynamiser les activités de recherche scientifique ; et assurer un suivi régulier du dossier du contentieux foncier.

PAR MOHAMED D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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