La capitale malienne est plongée dans une bourrasque à caractère délirant. Soumaila Cissé, dont les dernières tournées nationales ont révélé, au-delà de sa grande popularité, l’aspiration de bon nombre de citoyens à rectifier le tir en lui confiant les rênes du pays si le député de Niafunké venait à présenter sa candidature. Il faut trouver un moyen de ‘’décapiter’’ politiquement la force montante.
Le journal l’Observateur, après avoir cité le chef de file de l’opposition dans une affaire de 27 milliards, qui auraient été détournés depuis que le Président de l’URD était à l’UEMOA, fait sans le savoir de sa victime du jour, un homme plus fort et plus armé contre les mains invisibles qui ont mal cousu ce tissu de mensonges qui s’est aussitôt déchiré.
Premièrement, le RPM s’est empressé de demander à leur principal adversaire politique de s’expliquer. Pourtant, les barons duRassemblement Pour Manger RPM, après l’accusation du chef de l’Etat en son temps dans l’affaire Michel Tomy, s’en sont illustrés par un communiqué condamnant le journal le monde. Ils n’avaient jamais dit à IBK de s’exprimer et jusqu’aujourd’hui, en tant parti au pouvoir, ils ne l’ont fait. Cette sortie des amis de Treta prouve que c’est un coup politique qui n’aura pas fait long feu. Aussi, des partis de la majorité présidentielle, convaincu de l’amateurisme avec lequel cet article vise à abattre, un homme au sommet de la classe politique nationale et internationale. Egalement, des partis moins démocratiques, dont la position reste toujours ambiguë, qui relaient l’article sans jamais officiellement donner leur point de vue.
Deuxièment, ces partis, détracteurs reconnus et extrémistes du monde politique, prient avec ardeur et réfléchissent sans répit afin que cette farfelue indignité soit avérée. Des sources concordantes, la B.C.E.A.O n’a jamais été au courant d’une telle information. Plus loin, un citoyen, quels que soient sa nationalité et son rang, ne peut avoir un compte en son nom à la B.C.E.A .O. L’auteur de l’article doit emprunter l’autoroute BCEAO-ECOBANK afin d’empocher ces milliards qui changera à coup sûr la vie de toute sa dynastie.
Son Excellence Soumaila Cissé, au-delà du démenti déjà exhibé, doit aller plus loin car cela va de son honneur et de celui de tous les hommes et femmes qui œuvrent à ses côtés pour la conquête du pouvoir. En 2012, après le coup d’Etat du CNRDRE, des leaders politiques ont instrumentalisé le bas peuple. À travers des propagandes, ils l’avaient accusé d’avoir recommandé à la CEDEAO l’instauration de l’Embargo contre son propre pays. Toute chose à laquelle des électeurs ont fortement cru.
Il est évident que la sortie de Soumaila Cissé, dans coulisses de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), s’était faite avec faste, tambour battant, aux yeux de l’Afrique et du monde. C’était avec le quitus de tous les chefs d’Etats de la zone. Le but de l’observateur, bien que n’ayant pu aboutir, ambitionne de donner un coup de massue à un homme qui a rectifié, avec ses compagnons, le pouvoir sur toute la ligne. Aucune presse malienne, digne de nom, n’aurait accepté cet infâme service qui souillera un grand homme, fut-ce-t-il un adversaire politique redoutable.
Après l’opposition républicaine , avoir été accusée récemment de tentative de putsch au Mali , c’est au tour de son chef aujourd’hui d’être sur une place publique, là où la meilleure sentence consiste à porter plainte pour diffamation et tirer au clair cette sottise d’un confrère, visiblement très mal loti et hautement très mal inspiré. Lors de la campagne présidentielle de 2013, des rumeurs ont été collées au candidat Soumaila Cissé, et sur la ligne d’arrivée, il a perdu des points capitaux dans la course à Koulouba avant de clarifier ces diatribes.
Certains ouvrent les yeux, d’autres tendent les oreilles, la suite appartient à l’Honorable Soumi champion, dont le droit de réponse éteint tout doute sur sa probité dans cette affaire qu’il faut définitivement enterrer dans un tribunal. Mais le démocrate et républicain qu’il incarne irait-il jusque-là ? L’avenir le dira.
Ammi Baba Cissé ABC