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La société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP): Cette société qui fait des malades de calcul rénal

Dans différents quartiers de Bamako voici l’eau fourni par la SOMAGEP. De part la couleur de l’eau ,il sera inadmissible de parle de portabilité de l’eau sur les photos…

LES RISQUES POUR LA SANTÉ ET LES MALADIES LIÉS À L’EAU

Les risques sanitaires liés à l’eau sont dus à l’utilisation d’une eau polluée, impropre à l’usage voulu, comme par exemples : – La consommation de l’eau (boisson, …), de produits vivants ou issus de cultures en milieux aquatiques (coquillages, …) ; – La baignade ; – L’utilisation en milieu hospitalier (eau chaude sanitaire, eau ultra pure, …). En fonction des polluants, le risque sanitaire est de nature infectieuse (virus, bactéries, parasites, champignons), chimique (minéral, organique), ou physique (thermique, radioactif). En France, trois agences de sécurité sanitaire observent et évaluent le risque sanitaire : l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Les risques encourus le sont à plus ou moins longs termes. Certains sont connus et avérés pour la santé, et d’autres sont suspectés voire émergents. Les principaux risques sanitaires à court terme liés à l’eau sont généralement d’ordre infectieux. Ils proviennent de la présence de micro-organismes (bactéries, virus, parasites). Les effets sont généralement bénins (troubles digestifs, mycoses) mais peuvent s’avérer plus importants (hépatites, leptospirose, typhoïde, cholera, légionellose …). Pour les risques encourus à long terme, les symptômes dépendent de la dose et de la durée d’exposition. Les maladies développées ont souvent une origine chimique : saturnisme lié au plomb, cancers liés à l’arsenic, au mercure, au chrome, aux nitrates, aux hydrocarbures … présents dans l’eau. (source : Eaufrance) Les risques à court terme Désormais peu répandus dans les pays riches, ils restent problématiques dans les pays en voie de développement, où les diarrhées sont la 2e cause de mortalité infantile. La qualité microbiologique de l’eau reste ainsi la première préoccupation de santé publique à l’échelle mondiale. La contamination de l’eau de boisson joue un rôle très important dans ces pays du fait de l’absence d’assainissement et des difficultés d’approvisionnement en eau. L’eau contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques apporte notamment le choléra, la typhoïde, la polio, l’hépatite A et E (par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés), et la diarrhée. D’autres maladies sont indirectement véhiculées par l’eau. Par exemple, des vers présents dans certaines eaux douces (essentiellement dans les zones tropicales et subtropicales) peuvent infecter les organismes humains, provoquant la schistosomiase ou bilharziose. Cette maladie parasitaire est plus répandue que le paludisme, et tuerait chaque année près de 300 000 personnes dans le monde (source : Ministère de la Santé). Les moustiques et mouches tsé-tsé, qui infestent certaines zones humides, véhiculent quant à eux la fièvre jaune, la dengue, le paludisme. En 2013, le paludisme a été à l’origine de 584 000 décès (avec une marge d’incertitude comprise entre 367 000 et 755 000), pour la plupart parmi les enfants africains (source : O.M.S.). Les pays riches sont eux encore concernés par la légionellose (maladie infectieuse due à une bactérie qui se développe dans les réseaux d’eau douce naturels ou artificiels). En France, comme dans les pays développés, l’eau du robinet bénéficie d’un contrôle de qualité permettant de surveiller sa conformité alimentaire. […] Quelques populations sensibles font l’objet de préconisations restrictives. Par exemples il est déconseillé aux sujets immunodéprimés sévères, comme les porteurs du VIH, de consommer l’eau du robinet afin d’éviter tout risque infectieux. L’eau dont la teneur en nitrates est supérieure à 25 mg/L est déconseillée aux nourrissons et aux femmes enceintes. (source : INVS) La baignade en eau polluée augmente le risque d’apparition de troubles de santé.
En effet, en cas de baignade dans une eau contenant des germes pathogènes au-delà d’une certaine concentration, des pathologies de la sphère oto-rhino laryngée, de l’appareil digestif (gastro-entérite) ou des yeux peuvent apparaître. Ce risque dépend aussi de l’état de santé du baigneur et de ses pratiques (durée de la baignade, immersion de la tête.,.). Pour les eaux en piscine, le risque sanitaire d’ordre microbiologique entraîne de potentielles affections cutanées bénignes : mycoses, eczéma, verrue, etc., ainsi que plus rarement des affections ORL ou digestives et des conjonctivites. Un risque sanitaire chimique est constaté, de par les produits utilisés lors de la désinfection ou du traitement de l’eau (produits chlorés, acides). Par ailleurs, le chlore utilisé comme désinfectant forme avec les composés organiques azotés amenés par les baigneurs (urine, sueur, cosmétiques) des chloramines, qui peuvent être à l’origine de troubles irritatifs ou respiratoires. Enfin, la consommation de coquillages contaminés par des bactéries, virus et plancton toxique entraîne le plus souvent des symptômes similaires à ceux d’une gastro-entérite (maux de ventre, diarrhées, nausées et vomissements) qui surviennent peu de temps après leur ingestion, généralement quelques heures à quelques jours. Parfois, les coquillages contaminés peuvent être responsables de maladies infectieuses beaucoup plus graves comme l’hépatite A ou la fièvre typhoïde ou, en cas d’ingestion de certaines formes de plancton toxique, de troubles neurologiques et respiratoires graves pouvant aller jusqu’au décès. (source : Ministère de la Santé)
Les risques à moyen et long terme La contamination par les organismes pathogènes est très rapide, une seule absorption d’eau infectée pouvant suffire. Si d’autres matières présentes dans l’eau sont sans risque pour la santé en dessous d’une certaine concentration, certaines sont toxiques même à l’état de trace. Ces risques sont aggravés par les facteurs de temps d’exposition, de bioaccumulation, de bioamplification, de recombinaison … Voici quelques exemples des substances rencontrées et de leur impact avéré ou suspecté sur la santé, notamment lors de l’absorption de l’eau : Les pesticides Il s’agit des substances chimiques destinées à protéger les végétaux contre les organismes nuisibles et à détruire les végétaux indésirables, et les produits biocides. Ils sont majoritairement utilisés par le secteur agricole, mais aussi par l’industrie, les gestionnaires d’équipements ou de réseaux de transport, les collectivités locales ou les particuliers. Les risques sanitaires liés à l’exposition des personnes aux pesticides sont soit des intoxications aigües des utilisateurs (absorption accidentelles du produit, contact cutané ou inhalation lors de la manipulation des produits ou lors de l’application du traitement), soit des risques à longs termes dus à une exposition chronique, quant à eux plus difficiles à apprécier. Des études épidémiologiques ont mis en évidence les liens sur la santé, avec notamment l’apparition de cancers (leucémie), des effets neurologiques et des troubles de la reproduction (stérilité, avortements, malformations, perturbation du système hormonal, …).
Les pesticides forment une famille très nombreuse. Ils se dégradent dans la nature, leurs produits de dégradation pouvant se recombiner en d’autres substances, parfois plus toxique que leurs substances originelles, dont les effets sont difficiles à évaluer. Les nitrates Les nitrates sont présents dans le sol et à l’état naturel, comme résidus de la vie des végétaux, des animaux et des Hommes. Cependant, la pollution des eaux par les nitrates est principalement due à son apport en forte concentration sous forme d’engrais (lisiers, engrais minéraux). Les nitrates peuvent se transformer en nitrites, qui sont la cause de réduction des capacités d’oxygénation des tissus. Les nourrissons et les femmes enceintes sont les populations les plus sensibles (maladie bleue du nourrisson ou méthémoglobinémie). Les nitrates peuvent également être à l’origine de la formation de nitrosamines (par réaction entre les dérivés de nitrites et certains acides aminés). Les nitrosamines se sont révélées cancérigènes chez certaines espèces animales. Le risque cancérigène chez l’Homme reste discuté, les résultats des différentes études épidémiologiques étant non concordants à ce sujet. Les perturbateurs endocriniens Il s’agit de substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle qui peuvent interférer avec le fonctionnement des glandes endocrines, organes responsables de la sécrétion des hormones. Ces molécules agissent à très faibles doses sur l’équilibre hormonal de nombreuses espèces vivantes, et sont susceptibles d’avoir des effets indésirables sur la santé en altérant des fonctions telles que la croissance, le comportement, la reproduction. On peut les retrouver dans l’eau et l’alimentation, mais aussi dans l’air et les cosmétiques. Un résidu de médicament peut être un perturbateur endocrinien, mais d’autres polluants peuvent également engendrer des perturbations endocriniennes (pesticides, herbicides, détergents, métaux …). Les sous produits de désinfection (SPC) : Les désinfectants comme le chlore, l’ozone et le dioxyde de chlore jouent un rôle prépondérant dans la protection de l’eau potable contre les microbes et dans la prévention des maladies transmissibles par l’eau. Cependant, ces désinfectants peuvent également réagir avec des substances présentes naturellement dans l’eau et former certains sous-produits indésirables, ce qui peut poser un problème du point de vue sanitaire. Les risques sur la santé seraient les cancers colorectal (pas de consensus) et de la vessie (consensus des études).
Le fluor : Le fluor se fixe sur les dents et les os. Les marges entre les doses utiles et nocives sont faibles : absorbé en excès, il peut entrainer des fluoroses dentaires (taches roses sur l’émail) et osseuses (déformations osseuses et articulaires). Par contre à certaines doses il a des effets bénéfiques (prévention des caries dentaires). (Source : ARS Poitou-Charentes) La radioactivité : Des contrôles sont effectués, pour contrôler les radioéléments dans les eaux. Certains sont présents naturellement. D’autres radioéléments sont présents à très faibles concentrations dans les eaux de la Vienne, dans les eaux prélevées à Châtellerault et à Vaux sur Vienne pour partie de par les rejets de la centrale nucléaire de Civaux. (Source : ARS Poitou-Charentes) Les métaux : Différents métaux comme l’aluminium, l’arsenic, le chrome, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le nickel, le zinc… ou encore à des métaux lourds comme le cadmium, le mercure ou le plomb, plus toxiques que les précédents, peuvent se retrouver dans l’eau. Ils proviennent pour les activités humaines essentiellement : – des rejets d’usines, notamment de tanneries (cadmium, chrome), de papeteries (mercure), d’usines de fabrication de chlore (mercure) et d’usines métallurgiques, des épandages sur les sols agricoles d’oligo-éléments ou de boues résiduelles de stations d’épuration, – de l’utilisation de certains fongicides (mercure), – des retombées des poussières atmosphériques émises lors de l’incinération de déchets (mercure) ou de la combustion d’essence automobile (plomb), -du ruissellement des eaux de pluie sur les toitures et les routes (zinc, cuivre, plomb). La majorité des éléments métalliques est toutefois indispensable à la vie animale et végétale (oligo-éléments). Cependant, à des doses importantes, ils peuvent se révéler très nocifs. La pollution métallique des milieux aquatiques pose un problème particulier car non biodégradable. Elle a tendance à se concentrer dans les organismes vivants (bioaccumulation ou bioamplification). Les effets toxicologiques varient suivant le métal et sa forme chimique. De façon générale, les troubles les plus fréquents sont d’ordre respiratoire, digestif, nerveux ou cutané. Certains métaux sont également considérés comme cancérigènes : Arsenic (cancers de la vessie, du rein, de la peau, du poumon), Nickel, Chrome VI. Concernant le plomb , métal lourd, sa présence est liée à la dissolution des matériaux constitutifs des réseaux de distribution, largement utilisés jusque dans les années 50, engendrant maintenant un remplacement des canalisations et branchements l’utilisant. Il est toxique par effet cumulatif, notamment sur les enfants. Exposés de manière prolongée à de faibles doses de plomb ils peuvent développer le saturnisme, maladie touchant le système nerveux central et périphérique, ainsi que des problèmes pulmonaires, rénaux, digestifs et sanguins.
L’insuffisance rénale chronique est une maladie grave, trop souvent ignorée des patients eux-mêmes car, à la différence d’autres maladies, elle peut évoluer silencieusement jusqu’à un stade avancé.

Les reins ont de nombreuses fonctions, dont la plus importante est l’élimination des déchets azotés de l’organisme. Mais ils régissent aussi la concentration des éléments minéraux – ou électrolytes – comme le calcium, le sodium ou le potassium dans le sang, l’équilibre acide-base et la quantité de liquide dans l’organisme. Ils jouent également un rôle essentiel dans la régulation de la tension artérielle ; ils produisent aussi l’érythropoïétine, indispensable à la production de globules rouges. Enfin, ils accueillent la dernière étape de la transformation chimique de la vitamine D, essentielle pour les os notamment. (voir aussi Les reins, précis comme un mécanisme d’horlogerie)Qu’est-ce que l’insuffisance rénale?

Le rein filtre à travers les glomérules chaque jour près de 180 litres de liquide qui sont ensuite en grande partie réabsorbée par le tubule rénal pour finalement former 1 à 2 litres d’urine finale. La fonction du rein se mesure par le taux de filtration glomérulaire dont les valeurs normales se situent entre 80 et 120 ml/min selon l’âge, le sexe, le poids et l’origine ethnique.

La fonction d’élimination des déchets azotés se mesure par le taux sanguin d’urée (déchet issu de l’alimentation) et de créatinine (déchet issu du métabolisme musculaire). Ces deux produits sont éliminés dans l’urine. Si urée et créatinine s’accumulent dans le sang, cela révèle une baisse du taux de filtration glomérulaire, donc une insuffisance rénale, décrite selon cinq stades de gravité. A moins de 15 ml/min (stade 5), l’incapacité des reins est quasi complète: il faut envisager rapidement la dialyse, voire la transplantation d’organe. A moins de 60 ml/min (stade 3), les premiers symptômes d’insuffisance rénale apparaissent.

L’insuffisance rénale est dite chronique quand la maladie est installée, avec une chance de réversibilité très faible. Mais on peut également souffrir d’une insuffisance rénale aiguë qui, en revanche, a un potentiel de récupération très élevé. Environ 5 % de la population des pays industrialisés présentent une insuffisance rénale chronique, la plupart modérée (stade 3), le pourcentage associé à une insuffisance rénale sévère étant toujours faible (0,4%). En Suisse, environ 350 000 personnes sont concernées, dont 30 000 avec une atteinte sévère.

Causes…

L’insuffisance rénale chronique résulte d’une maladie touchant les deux reins, quelle que soit son origine. Parmi les causes principales de l’insuffisance rénale chronique – celles de l’insuffisance rénale aiguë sont très différentes … il faut mentionner actuellement:

  • l’hypertension artérielle (31% des cas) et le diabète (15%): ces pathologies s’intègrent souvent dans un tableau où d’autres organes souffrent, comme le cœur, les vaisseaux ou encore le cerveau;
  • les glomérulonéphrites (15%) et les néphrites interstitielles (14%), atteintes plus spécifiques;
  • la maladie polykystique (des kystes, parfois très gros, se développent progressivement dans le rein), à elle seule responsable de plus de 11% des cas.

A noter que ces pourcentages sont calculés pour la population suisse romande en dialyse. La proportion d’insuffisance rénale chronique moins sévère, liée soit à l’hypertension soit au diabète, est probablement plus importante dans la population générale, mais moins bien recensée.
Il faut aussi signaler que la pyélonéphrite aiguë (infection du ou des reins) et la colique néphrétique (provoquée par les calculs rénaux), deux maladies fréquentes et très «bruyantes», occasionnent très rarement des insuffisances rénales chroniques, grâce à une identification facile et aux nombreux traitements disponibles.

…et conséquences

L’insuffisance rénale chronique entraîne:

  • une hypertension artérielle (très fréquemment, puisqu’elle peut en être aussi la cause);
  • une anémie;
  • des troubles osseux;
  • des désordres hydro-électrolytiques, avec notamment une rétention de sel qui peut former des œdèmes, et une rétention de potassium qui peut être dangereuse pour la fonction cardiaque.

A la différence d’autres maladies comme l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale peut évoluer silencieusement, jusqu’à un stade relativement avancé. En effet, l’hypertension artérielle est souvent la première manifestation clinique objectivable, mais on sait qu’elle-même est souvent muette. D’autre part, les symptômes cliniques précoces (fatigue, baisse de l’appétit, essoufflement…), quand ils sont présents, sont peu spécifiques et peuvent être attribuables à beaucoup d’autres causes.

Les reins peuvent perdre plus de 80-90% de leurs fonctions avant d’entraîner une baisse de la production d’urine. Lorsqu’on arrive à ce stade, le recours à la dialyse est souvent nécessaire dans un délai court et les chances de récupération sont très faibles. Cette situation concerne 30 à 40% des patients devant débuter la dialyse.

Le dépistage précoce est primordial

La recherche de ces vingt dernières années a permis de mieux cerner les mécanismes de progression et de mieux évaluer les conséquences de l’insuffisance rénale chronique. Nous savons aujourd’hui que, même si la maladie rénale est stoppée, l’insuffisance rénale continue de progresser par des mécanismes indépendants de la maladie de base, suite à la perte de tissu rénal. Le tissu rénal indemne doit en quelque sorte travailler en «surrégime» pour accomplir ses tâches physiologiques et cet excès de charge entraîne un «vieillissement accéléré» allant irrémédiablement vers une baisse de la fonction.

L’insuffisance rénale chronique exige en premier lieu une identification précoce, afin de stopper ou de traiter le plus tôt possible la maladie responsable et préserver le maximum de tissu rénal sain. Par ailleurs, les études récentes démontrent que l’on peut freiner de manière efficace la baisse de la fonction par différentes mesures qui épargnent le travail des reins. En identifiant plus précisément les mécanismes liés à ce vieillissement accéléré, nous disposerons d’outils thérapeutiques plus performants pour le freiner, voire le stopper.

La recherche en épidémiologie a permis de mieux évaluer l’importance de l’insuffisance rénale chronique et de mesurer ses conséquences dans le monde sur l’espérance de vie et sur la qualité de la vie. Sur la base de l’augmentation des maladies comme le diabète et l’hypertension, notamment dans les pays moins industrialisés, et du vieillissement de la population, nous devons nous attendre à une augmentation des cas dans les prochaines années, soit, au niveau de la population mondiale, un réel problème de santé publique. Les études ont montré que, même au stade modéré (stade 3), la plupart du temps caché, l’insuffisance rénale a une influence négative sur la survie et favorise l’apparition d’autres maladies cardiovasculaires, comme l’insuffisance cardiaque.

Un effort est actuellement entrepris pour identifier précocement les patients avec insuffisance rénale et les informer de la signification du diagnostic et des conséquences possibles. Ceci implique un contrôle de la tension artérielle, une analyse sanguine pour le dosage de la créatinine et une analyse d’urine. Cette première étape est primordiale, car le dépistage est encore insuffisant. L’information aux patients doit s’améliorer: des sondages estiment que seulement 20% des patients savent qu’ils souffrent d’une insuffisance rénale chronique. Il ne s’agit pas d’alarmer les patients, mais de leur faire prendre conscience du problème et des précautions à prendre.

Tension artérielle basse et bonne hygiène de vie sont les clés du traitement

S’il n’existe pas de traitement spécifique, de nombreuses mesures ont montré leur efficacité, soit pour freiner la dégradation de la fonction des reins, soit pour éviter ou diminuer les conséquences cardiovasculaires:

  • Le maintien d’une tension artérielle plus basse que les normes habituelles est un des éléments les plus importants (il faut viser 130/80 en moyenne). Certaines classes de médicaments antihypertenseurs semblent fournir un effet protecteur supplémentaire. Cependant, malgré les nombreux médicaments disponibles, le but est difficile à atteindre et nécessite souvent la prise de plusieurs médicaments, avec des risques d’effets secondaires, des contrôles fréquents et la prescription d’un régime pauvre en sel.
  • Une deuxième mesure, très importante, est la correction des facteurs de risques cardiovasculaires, car l’insuffisance rénale est, en quelque sorte, une maladie cardiovasculaire. On optimalise le traitement de l’excès de cholestérol, du diabète et on recommande aussi aux patients d’arrêter de fumer et de pratiquer un exercice physique régulier. L’insuffisance rénale chronique entraîne des anomalies du calcium et du phosphore sanguins qui ont des conséquences non seulement sur les os, mais aussi sur les vaisseaux qui peuvent se calcifier, empêchant une bonne circulation et aggravant l’athérosclérose. La correction de ces anomalies est difficile. Il faut diminuer l’absorption des phosphates alimentaires, administrer de la vitamine D active et compenser le manque de bicarbonates ainsi que se restreindre au niveau alimentaire.
  • Une approche diététique est en effet indissociable de la prise en charge, son importance augmentant à mesure que l’insuffisance rénale progresse. Outre le sel, il peut être nécessaire de diminuer les apports en protéines, en phosphates et en potassium.

En conclusion, l’insuffisance rénale chronique est un syndrome d’abord très peu manifeste: elle doit être détectée plus précocement. Parmi les mesures d’identification, la mesure de la pression artérielle, un dosage de la créatinine et une analyse d’urine sont les premiers examens à effectuer. Dans environ 50% des cas, l’insuffisance rénale chronique est la conséquence d’une maladie générale comme l’hypertension artérielle ou le diabète. En l’absence de traitement spécifique, sa mise en évidence doit s’accompagner d’une optimalisation du traitement de la maladie systémique (par exemple l’équilibre du diabète), de l’instauration de mesures pour protéger les reins (comme le maintien d’une tension artérielle plus basse), de précautions diététiques et de la correction des anomalies biologiques associées.

Risques sur la santé de la consommation d’eau déminéralisée

Introduction L’approvisionnement en eau potable vient de sources d’eau de surface ou d’eau souterraine. Les règlements de chaque pays exigent des communautés de traiter et de désinfecter l’eau avant de la distribuer au public, à cause de la présence possible de polluants (microorganismes, minéraux et métaux toxiques, produits chimiques organiques, substances radioactives substances…). Généralement, l’eau de surface doit subir beaucoup plus d’étapes de purification que l’eau souterraine afin de devenir potable. Tous les pays ont leurs propres normes sur la qualité de l’eau potable. Celles-ci dictent quelles substances peuvent être dans l’eau potable et quelles sont les concentrations maximales de ces substances. Les normes sont appelées niveaux maximum en contaminants. Elles sont formulées pour n’importe quelle substance pouvant affecter la santé des hommes et, toutes les entreprises préparant l’eau potable doivent les suivre. Les principales directives sur les normes de l’eau potable sont publiées par l’Organisation Mondiale sur la Santé (OMS) et par l’Union Européenne (EU). Plus d’informations sur les normes de l’eau potable. Il y a plusieurs problèmes qui peuvent altérer la qualité de l’eau potable et certaines maladies peuvent être attrapées en buvant de l’eau traitée de manière inadaptée.

Même si l’eau est purifiée et nettoyée, il peut manquer certains minéraux ou substances souhaitables rendant la consommation pas entièrement saine. En fait, toutes les substances contenues dans l’eau ne sont pas forcément nocives pour notre santé: certaines substances sont salubres.
Une eau presque ou complètement libre en minéraux dissous, suite à des distillations, une désionisation, une filtration par membrane, une électrodialyse ou une autre technologie, est dite “déminéralisée“.
Il y a beaucoup de pro ou de contre-arguments sur la consommation d’eau déminéralisée. Les arguments en faveur de sa consommation sont que les minéraux présents dans l’eau encombrent les fonctions du corps. En littérature, il y a beaucoup de livres écrits par des docteurs et des nutritionnistes déclarant que la présence de minéraux présents dans l’eau potable entraînent de nombreuses maladies. Les arguments contre la consommation d’eau déminéralisée disent que nous perdons une source première en minéraux nécessaires dans notre régime et qu’une eau dépourvue de minéraux attrapera et saisira les minéraux de notre corps, entraînant un déficit minéral.

Dureté de l’eau potable Une eau dite “dure” est une eau qui contient plus de minéraux qu’une eau ordinaire. Ce sont spécialement les minéraux calcium (Ca) et magnésium (Mg). La dureté est exprimée en carbonate de calcium (CaC03). Une eau avec moins de 75 mg par litre (mg/l) est considérée douce, 76-150 mg/l modérément dure, et au-dessus de 150 mg/l eau dure. Le degré de dureté de l’eau augmente lorsque plus de calcium et de magnésium sont dissous. L’eau ‘douce’ est de l’eau contenant une faible quantité de calcium et magnésium. Certaines eaux douces se produisent naturellement, mais la plupart d’entre elles sont créées par l’eau adoucie. Un adoucisseur d’eau est une unité utilisée pour adoucir l’eau, en éliminant les minéraux qui provoquent la dureté. Un adoucisseur d’eau collecte les minéraux dures à l’intérieur de son réservoir de conditionnement et après un certain temps, les évacue. Les échangeurs d’ions sont souvent utilisés pour adoucir l’eau. Lorsqu’un échangeur d’ion est utilisé pour adoucir l’eau, il remplacera les ions calcium et magnésium de l’eau par d’autres ions, par exemple le sodium ou le potassium. Les ions échangés sont ajoutés au réservoir échangeur d’ions en tant que sels de sodium ou potassium (NaCl et KCl). Cliquez ici pour plus d’informations concernant l’adoucissement d’eau.

Risques de santé

Il y a eu beaucoup de publicités ces dernières années sur les effets négatifs sur la santé de la consommation d’eau adoucie mais, des études récentes ont montré que la quantité de sel consommée lors de la prise d’eau adoucie est insignifiante comparée à la quantité totale de sel absorbée chaque jours. Quoiqu’il en soit, sur les 25 dernières années, la recherche a continué à amasser des informations sur le rôle bénéfique des minéraux dans l’eau: les études de population dans les secteurs où l’eau dure et l’eau douce se produisent naturellement, ont trouvé peu d’occurrences de maladies cardiovasculaires, de cancer, de diabètes, de maladies respiratoires ou d’autres problèmes de santé dans les secteurs d’eau dure.
Lenntech fournit un système domestique innovateur qui peut être utilisé pour avoir des proportions parfaitement équilibrées en minéraux bons pour notre santé dans l’eau potable. Pour plus d’informations cliquez sur: “système domestique de purification de l’eau”.

Dans les révisions des directives de l’OMS pour la qualité de l’eau potable, appelées “Risques sur la santé de la consommation d’eau déminéralisée” par F. Kozisek, les possibles conséquences sur la santé de la consommation d’une eau de faible teneur en minéraux sont divisées en catégories: effets directs sur les muqueuses intestinales, la prise d’eau de concentration pratiquement nulle en calcium et magnésium, la prise d’eau de concentration faible en d’autres éléments, manque en calcium, magnésium et d’autres éléments essentiels dans la nourriture préparée, plus grande ingestion diététique possible de métaux toxiques, recroissance bactérienne possible.

Effets directs sur les muqueuses intestinales

Il a été démontré que la consommation d’eau à faible teneur en minéraux a un effet négatif sur les mécanismes homéostasies. L’homéostasie est la tendance de l’organisme à maintenir ses différentes constantes à des valeurs ne s’écartant pas de la normale (l’homéostasie assure, par exemple, le maintien de la température, du débit sanguin, de la tension artérielle, du pH, des volumes liquidiens de l’organisme, de la composition du milieu intérieur, etc.). Les expériences sur les animaux ont montré à plusieurs reprises que la prise d’eau déminéralisée mène à des hausses de la diurèse, volume de fluide cellulaire supplémentaire, diminution du volume des cellules rouges et certains autres changements hématocrites. Une étude allemande a prouvé que si l’eau distillée est ingérée, l’intestin doit ajouter des électrolytes à cette eau, les prenant des réserves du corps. L’ingestion d’eau distillée mène à la dilution des électrolytes dissous dans l’eau du corps. Une redistribution inadéquate de l’eau du corps peut compromettre la fonction des organes vitaux.

Par le passé, des problèmes de santé aigus furent rapportés chez les escaladeurs de montagne qui avaient préparé leurs boissons avec de la neige n’ayant pas assez d’ions nécessaires. Une plus grave tournure d’une telle condition couplée avec une œdème du cerveau, des convulsions et des acidoses métaboliques fut reportée chez des enfants dont les boissons furent préparées avec de l’eau distillée ou de l’eau en bouteille contenant très peu de minéraux (CDC 1994).

Prise d’eau de concentration pratiquement nulle en calcium et magnésium
Le calcium et le magnésium sont des éléments essentiels pour notre corps. Ils peuvent être fournis à notre organisme par la nourriture, mais même les régimes riches en calcium et magnésium peuvent ne pas être capables de compenser leur absence dans l’eau potable.
Le calcium est un composant des os et des dents. De plus, il diminue l’excitabilité neuromusculaire, et est bénéfice au déroulement du système myocardique, à la contractilité cardiaque et musculaire, à la transmission de l’information intracellulaire et à la coagulation du sang. L’ostéoporoses et l’ostéomalacie sont les plus communes manifestations de manque en calcium; l’hypertension peut aussi résulter d’une déficience en calcium.
Le magnésium joue un rôle important en tant que cofacteur ou activateur de plus de 300 réactions enzymatiques incluant la glycolyse, le métabolisme de l’ATP, le transport d’éléments tels que le sodium (Na), le potassium (K) et le calcium à travers les membranes, les synthèse de protéines et d’acides nucléiques, l’excitabilité musculaire et la contraction musculaire, etc… Il agit en tant qu’antagoniste naturel du calcium. Un manque en magnésium augmente le risque pour les hommes de développer diverses conditions pathologiques telles que la vasoconstrictions, l’hypertension, l’arythmie cardiaque, une maladie artérioscléreuse, un infarctus myocardique aigu, l’éclampsie chez les personnes enceintes, la possibilité de diabètes de type II (Rude, 1998; Innerarity, 2000; Saris et al, 2000).

Les recherches et les études ont prouvé que l’eau faible en magnésium peut causer une augmentation des taux de mortalité et morbidité des maladies cardiovasculaires, risques élevés de maladies neuro-moteur, des désordres de grossesse, une pré-éclampsie. Une eau faible en calcium peut être associée à un risque plus élevé de fracture chez les enfants, certaines maladies neurodégénératives, des naissances prématurées, des problèmes de poids à la naissance. Un manque à la fois de calcium et de magnésium peut également entraîner certains types de cancer.

Dureté de l’eau et maladie cardiovasculaire

Plus de 80 études épidémiologiques relatives à la dureté et aux risques de maladies cardiovasculaires ont été réalisées et leurs résultats ont été discutés par des experts lors d’une rencontre organisée par le centre européen de l’OMS à Rome les 11-13 Novembre 2003. Les conclusions sont notées dans le rapport de l’OMS appelé: ‘Nutrient minerals in drinking-water and the potential health consequences of long-term consumption of demineralized and remineralized and altered mineral content drinking-waters’, publié en Août 2004.

La plupart de ces études ont trouvé une association inverse (protective) entre la mortalité due aux maladies cardiovasculaires et l’augmentation de la dureté de l’eau. Ces effets bénéfiques sur la santé peuvent probablement être étendus à un large groupe de population en ajustant la qualité de l’eau.

Il a été souligné que le magnésium et probablement le calcium peuvent avoir un effet en réduisant la pression sanguine chez les personnes ayant de l’hypertension. Les autres micronutriments et oligoéléments n’ont pas été vraiment considérés dans ces études épidémiologiques, mais les études nutritionnelles suggèrent que certains peuvent avoir un rôle bénéfique associé à leur présence dans l’eau. Cependant, plus d’études sont nécessaires pour mieux comprendre les risques possibles et les bénéfices des éléments essentiels et les oligoéléments trouvés dans l’eau.

Le groupe de discussion a conclu qu’il y a suffisamment d’évidence épidémiologique sur une relation inverse entre les concentrations en calcium et magnésium de l’eau et la mortalité due à la cardiopathie ischémique, et la consommation d’eau contenant du calcium et du magnésium, et ainsi leur réintroduction dans l’eau déminéralisée lors des procédés de minéralisation serait susceptible de fournir des bénéfices sur la santé. Il y a, en fait, pas d’effets connus nocifs pour la santé des hommes associés à l’addition de Ca et de Mg et les avantages nutritionnels sont bien connus.

Faible prise de certains éléments essentiels

La contribution de l’eau pour certains éléments essentiels est importante parce que les régimes modernes sont souvent des sources inadaptées à certains minéraux. De plus, ces minéraux sont souvent présents dans l’eau en tant qu’ions libres, ainsi ils sont plus aisément adsorbés depuis l’eau comparé à la nourriture. Des récentes études épidémiologiques suggèrent qu’une eau faiblement minéralisée peut être un facteur d’hypertension et de maladie coronarienne, d’ulcères duodénaux et gastriques, de gastrites chroniques, de goitre, de complications de la grossesse et de plusieurs complications chez les enfants. Une étude de ce genre conduite en 1992 par Lutai sur deux populations vivant dans des secteurs avec de l’eau faible en minéraux a montré des taux accidentels plus élevés pour ces maladies. Les enfants vivants dans ces secteurs présentent des développements physiques plus faibles et plus d’anomalies de croissance, les femmes enceintes souffrent plus fréquemment d’œdème et d’anémie.

Pertes élevées en calcium, magnésium et autres éléments essentiels dans la nourriture préparée avec une eau faiblement minéralisée

Si l’eau douce est employée pour cuisiner, elle peut causer des pertes substantielles en éléments essentiels depuis la nourriture. Par contre, si l’eau dure est utilisée, les pertes en ces éléments sont plus faibles. Puisque les régimes alimentaires de nombreuses personnes ne fournissent pas tous les éléments essentiels en quantités suffisantes, il est important de ne pas perdre les éléments essentiels et les nutriments lors de la cuisson. Ainsi, dans les secteurs alimentés en eau douce, nous devons prendre en compte non seulement la faible prise en magnésium et en calcium de l’eau potable mais également une plus faible consommation de calcium et magnésium depuis la nourriture cuisinée avec cette eau douce.

Risques provenant des métaux toxiques

L’eau faiblement minéralisée est hautement agressive pour les matériaux avec lesquels il vient en contact. Elle adsorbe facilement les métaux et certaines substances organiques des tuyaux, des revêtements, des réservoirs de stockage et des conteneurs. De plus, le calcium et le magnésium de l’eau et la nourriture sont connus pour avoir une activité antitoxique: ils peuvent empêcher l’adsorption de certains éléments toxiques de l’intestin dans le sang. L’approvisionnement de la population en eau faiblement minéralisée peut être un risque plus élevé en terme d’effets nuisibles de l’exposition à des substances toxiques en comparaison avec des populations approvisionnées avec de l’eau moyennement minéralisée. Le calcium et, à moindre ampleur, le magnésium dans l’eau et la nourriture ont des effets antitoxiques bénéfiques (voir plus haut) puisqu’ils empêchent – par l’intermédiaire d’une réaction directe résultant en un composant non-adsorbable ou une compétition des sites de liaison – l’absorption ou la réduction des effets de certains éléments toxiques tels que les métaux lourds.

Contamination bactérienne possible d’une eau faiblement minérale

La recroissance bactérienne est encouragée par le manque de résidu désinfectant et par la possibilité d’une grande disponibilité en nutriments dans l’eau agressive, telle que l’eau faiblement minérale, particulièrement à haute température.

Effets nocifs de l’eau dure

Pas de preuve n’est disponible pour documenter l’aspect nocif pour la santé de l’eau potable dure. Peut-être seulement une forte teneur en magnésium (des centaines de mg/l) couplée avec une forte teneur en sulfate peut entraîner des diarrhées. Les autres effets nocifs pour la santé ont été observés dans les eaux riches en solides dissous (plus de 1000 mg/l de TDS) montrant des niveaux en minéraux non commun pour l’eau potable. Dans les secteurs alimentés par de l’eau plus dure que 500 mg/l, des taux plus élevés de lithiase biliaire, de lithiase urinaire, d’arthrose et d’arthropathie comparés à ceux alimentés par de l’eau douce furent rapportés (Muzalevskaya et al, 1993). Une étude épidémiologique effectuée dans une région particulière (Tambov) a trouvé que l’eau dure (plus de 400-500 mg/l de CaCO3) pouvait être la cause de taux plus élevés de certaines maladies incluant le cancer (Golubev et al, 1994).

Désavantages sensoriels de l’eau dure et l’eau douce
Une dureté plus élevée de l’eau peut empirer les caractéristiques sensorielles de l’eau potable ou des boissons et repas préparés avec une telle eau: formation de couche à la surface du café ou du thé, la perte des substances aromatiques des repas et des boissons (due aux liaisons avec la carbonate de calcium ), goût désagréable de l’eau elle-même pour certains consommateurs.
Une eau très douce, telle que l’eau distillée ou l’eau de pluie sont deux exemples extrêmes, est de goût inacceptable pour la plupart des personnes qui décrivent habituellement un goût savonneux. Une teneur minimale en minéraux, les plus cruciaux étant les sels de calcium et magnésium, est essentielle pour le goût plaisant et rafraichissant de l’eau potable.

Fluorure dans l’eau potable

La plupart des eaux potables contiennent des fluorures, ces concentrations sont affectées par certains procédés tels que l’échange d’anion, la déminéralisation et certains autres traitements qui l’élimineront.

Des niveaux élevés en consommation de fluorure entraînent des fluoroses. Ceci est presque toujours associé à des prises élevées en fluorure dans l’eau potable. L’ingestion d’excès de fluorure lors du développement des dents, particulièrement lors de la croissance, peut également avoir comme conséquence une fluorose dentaire et ces effets peuvent également être modifiés par co-exposition à certains minéraux.La concentration optimale en fluorure dans l’eau potable pour la santé dentaire est généralement comprise entre 0.5 à 1.0 mg/litre et dépend du volume de consommation et de l’absorption et l’exposition à d’autres sources. Ces valeurs sont basées sur des études épidémiologiques. Les directives de l’OMS sur la qualité de l’eau potable pour le fluorure est 1.5 mg/l. L’Agence de Protection Environnementale Américaine a établi un Niveau de Contamination Maximal de 4.0 mg/l aux Etats-Unis basé sur la prévention de la fluorose et une recommandation de 2.0 mg/l pour éviter une fluorose dentaire modérée.

La décision d’utiliser de l’eau déminéralisée en tant que source d’eau potable sans addition de fluorure lors de la reminéralisation dépendra de beaucoup de facteurs: la concentration en fluorure dans les approvisionnements locaux existants, le volume d’eau consommé, le risque de facteur pour les caries dentaires, l’hygiène orale, le niveau de conscience publique bucco-dentaire, la présence d’excipient alternatif pour le soin dentaire et le fluorure disponible à la population entière.

Source: Bamada.Net

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