Le Mali, depuis l’accession d’IBK à la magistrature suprême souffre de tous les maux. Aucun secteur de développement ne bouge favorablement. La sécurité qu’on attendait à l’arrivée d’IBK au pouvoir est devenue un rêve, l’éducation est sabotée et la santé des Maliens un précieux sésame difficile à avoir accès. Le malien n’a connu que de la déception et du regret d’avoir eu IBK comme président de la république.
Les postes ne sont plus attribués à qui le mérite mais il faut être de la famille présidentielle ou être un proche du RPM. Les méritants chôment, les incompétents sont dans des postes stratégiques et font de notre argent ce qu’ils veulent. La corruption n’est plus un crime sous ce régime, l’impunité est encouragée. Ces problèmes, la classe politique, la société civile, les jeunes, les femmes, la presse, ils sont tous responsables. Personne parmi ceux-ci ne joue son rôle comme il le faut et pourtant chacun voit l’avenir du Mali menacé. Donc, tout le monde est coupable de la situation du pauvre peuple Malien.
Parlant de la classe politique, elle est divisée en clans et est le plus coupable de notre misère actuelle. Chacun de ces clans revendique son intérêt égocentrique tout en oubliant le bas peuple. D’abord, les partis politiques de la majorité présidentielle, ils soutiennent aveuglement un président sans programme. Tout ce qui leur regarde, ce n’est pas le Mali mais les avantages. Les députés de la majorité apprécient tout ce que les gouvernants décident, ils s’en fichent du souci de la population pour qui ils sont à l’assemblée. Rares sont ces élus nationaux capables d’interpeller un ministre pour incompétence. Ils passent tous leurs temps à remercier un ministre incapable d’accomplir ses missions.
Quant à l’opposition, elle ne partage pas le souci de la population. Elle manque de conviction .Elle ne dénonce jamais là où il faut. Elle se tait sur les plus grands problèmes et se manifeste sur des sujets moins importants. Elle ne fait que des déclarations inutiles qui n’ont aucun intérêt le peuple.
Quant aux partis centristes, ils semblent être manipulés par le régime et ne font aucun acte pour le bonheur des maliens. Sur tous les problèmes du Mali, ils se taisent.
Parlant de la société civile, elle est muette. Cette structure censée être la voix des sans voix est de loin ce que la population malienne attende. Ces derniers temps, le Mali a connu une épidémie de grèves telles que la santé et l’éducation mais on a constaté que la société civile a été indifférente aux souffrances de la population. Si elle se souciait du bonheur des Maliens, elle aurait pu marcher pour réclamer le droit à la santé, à l’éducation et à la sécurité des Maliens.
S’agissant de la presse, les questions d’intérêt la divisent. La plupart d’entre elle n’utilise plus la plume pour dénoncer les corrompus, les incompétents afin de les moraliser mais elle l’utilise pour s’enrichir tout en soutenant l’insoutenable.
En ce qui concerne la jeunesse Malienne, elle ne se soucie pas de son avenir et elle est complice de la sombre situation du Mali. Elle soutient les prédateurs politiques, juste pour les billets de 1000, 2000f… Cette jeunesse n’a pas conscience de ce que la Nation attend d’elle. Au lieu de se donner les mains, elle s’aventure à la division au profit des politiques responsables de nos malheurs.
Enfin, chacun est responsable de la situation dégradante du Mali. Au lieu d’imposer au régime la résolution des problèmes du pays, tout le monde cherche à gagner son pain. Donc, nous sommes tous responsable de ces maux.
B .Guindo
Source: Le Pays