Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

La Russie compte se retirer de la Cour pénale internationale

Le pays n’avait jamais ratifié le Statut de Rome créant la CPI, mais l’avait signé. Alors que la Cour pénale internationale s’intéresse aux crimes présumés commis pendant la guerre Géorgie-Russie en 2008, Moscou a décidé de retirer sa signature.

poutine vladimir president russe

La Russie ne veut plus entendre parler de la Cour pénale internationale (CPI). Son président Vladimir Poutine a l’intention de retirer la signature du pays du Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué que la Russie reprochait à l’institution de ne pas être “véritablement indépendante” et de ne pas avoir été “à la hauteur des espoirs placés en elle”.

“Le président a signé un décret sur l’intention de la Russie de ne pas être Etat partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. La notification parviendra bientôt” à la Cour, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Moscou a signé en 2000 -mais n’a jamais ratifié- le Statut de Rome créant la CPI, juridiction pénale chargée de juger les personnes accusées de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

Enquête sur les crimes présumés commis en Géorgie

La diplomatie russe reproche en outre à la CPI de se focaliser sur les crimes présumés commis par les milices ossètes et les troupes russes en Géorgie lors de la guerre ayant opposé les deux pays en août 2008, passant selon elle sous silence ceux commis par les troupes géorgiennes. “Dans de telles circonstances, on ne peut guère parler de la crédibilité de la Cour pénale internationale”, affirme le ministère.

“Nous n’étions pas membres de la CPI. Nous avions signé le Statut, mais ne l’avions pas ratifié. Désormais, nous retirons notre signature et les obligations qui étaient liées à cette signature sont donc aussi retirées”, a résumé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. “Il n’y a désormais plus aucune obligation” pour la Russie, a-t-elle ajouté.

La CPI avait annoncé fin janvier ouvrir une enquête sur la guerre russo-géorgienne de 2008, sa première en dehors de l’Afrique. Elle enquête également sur le soulèvement pro-européen du Maïdan en Ukraine et le conflit qui a suivi dans l’Est du pays, où Moscou a été accusé de soutenir militairement les séparatistes pro-russes.

 

 

Source: lexpress

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance