rois questions au général de police Yaya Sangare entrepreneur de son état
Depuis un certain temps, le quartier paisible de Baco-djicoroniACI est agité par une affaire foncièreimpliquant Cherif Haidara, du général Yaya Sangare. Dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder, l’officier de police et grand entrepreneur de son Etat a tapé du poing sur la table pour dénoncer l’attitude de certaines personnes qui se comportent comme des illettrés. Ces personnes doivent comprendre que Cherif a tous les documentsl’autorisant à exploiter l’espace entre le fleuve et la parcelle 108
Le Triomphe du Mali : Vous êtes le général Yaya Sangaré. Vous êtes de tout Baco-DjicoroniAci. Mais depuis un certain temps, on accuse votre neveu chérifhaidara d’occuper illégalement le terrain qui se situe entre le fleuve et l’espace vert. Quelle est votre réaction?
Merci de m’avoir permis de me prononcer, pour la première fois, sur cette affaire. Ceux qui accusent mon neveu, Cherif Haidara, utilisent des termes dont ils ignorent le sens. Le plan de l’espace dont vous parlez a été approuvé par l’arrêté du gouverneur. Ce plan a eu l’approbation duministère de l’Urbanisme du Mali. Il a été certifié conforme par le maire du district, le Directeur de l’Urbanisme, le gouverneur du district de Bamako. Dans ce cas peut-on parler d’occupation illicite ? Alors, je dirai simplement qu’il est très malheureux que des médiocrités intellectuelles soient les plus grands perturbateurs de la gestion correcte de la vie publique. C’est inacceptable que chacun se lève pour aller déranger, un directeur de ceci ou de cela parce qu’il est son parent pour bafouer les textes de l’Etat et les décisions de l’Etat. Comment quelqu’un peut se lever pour aller voir un directeur de service et vouloir s’opposer à un document signé du maire du district , du gouverneur du district et approuvé par l’Urbanisme du Mali ? Mais où allons-nous avec des inepties de ce genre.Pour votre information, je n’ai pas un seul centimètre dans la zone, mais je combats l’injustice, je me lève contre les aberrations. J’aurais appris qu’avec un financement de la banque mondiale de 50 millions on veut faire un projet sur le titre 108,lequel titre est séparé de 10 mètres de la zone litigieuse. C’est vrai que je suis heureux de voir des gens avoir un projet de 50 millions de FCFA, mais moi, personnellement je n’appelle pas ça un projet. Ce n’est pas avec une maudite somme qu’il faut paralyser la république inutilement. J’ai réalisé plusieurs projets. J’ai, à mon actif, la construction du ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile à Bamako pour plus de 2 milliards de FCFA, le camp des méharistes deMenaka pour 1 milliard 200 millions FCFA. J’ai réalisé le barrage de Taoussa pour 1 milliard 600 millions de FCFA. Tarkint, je l’ai réalisé à plus d’un milliard de FCFA. J’ai réalisé toutes les directions de la protection civile du Mali à des centaines et des centaines de milliards de FCFA.Il faut que ceux qui m’accusent à tort arrêtent. il faut qu’ils se respectent. Ce respect leur permettra de respecter l’administrationmalienne. Le mot illégal a un sens, il n’y a aucune illégalité ici.
Le Triomphe du Mali : Certains on dit que le Ministre en personne est venu arrêter les travaux. C’est dont le remplacement de ce dernier qui explique la reprise des travaux par Cherif ?
D’abord première erreur : un Ministre ne peut pas venir faire arrêter des travaux ; s’il le fait, ça veut qu’il ignore quelles sont ses prérogatives de ses fonctions. Un ministre ne peut pas donner un avis sur un terrain. Il a des services techniques à sa disposition. Ce sont les services techniques de l’Etat qui ont approuvé le plan, le ministre est qui pour pouvoir faire arrêter un chantier ? Ça ne fait pas parti de ses attributions et l’administration est une continuité. Les présidents, les ministres, les directeurs se changent, mais l’administration est une continuité ; les actes administratifs demeurent avec toutes leurs puissances. Cherif n’a pas encore entrepris les travaux, il est tout simplement entrain d’attendre une autorisation de construire que des futilités mettent en retard. Et je lui ai dit qu’il est un citoyen comme les autres, si l’administration, pour des raisons biscornues, veut bloquer son autorisation de construire, la justice est là pour être saisie contre n’importe quel perturbateur. Il faut que les gens apprennent à respecter la loi. On ne va pas passer toute notre vie à nous comporter en semi – illettré, voire en illettré. On ne doit pas permettre à chacun faire du n’importe quoi dans l’irrespect total des règles et du droit. Il faut qu’on dise la vérité : Chérif n’a pas établi les titres, ils sont élaborés par les services officiels de l’Etat. Et l’attribution a été faite par le gouverneur, le maire, le directeur de l’urbanisme. C’est ne que des pauvres gens qui n’ont rien à faire que d’aller chatoyer le monde inutilement. Le Mali n’a pas besoin de ces comportements bidonaujourd’hui, il faut que les gens se réveillent.
Le Triomphe du Mali : Il ya un titre qui est contigu au titre 108 avec pleins d’arbres. Pourquoi le projet n’a pas été exécuté sur cet espace ?
Par rapport au titre 108, le ridicule ne tue pas au lieu de venir déranger le terrain de football des enfants par un projet bidon aménagement espace vert. Il ya un titre contigu au titre 108 avec des arbres et une vraie forêt qui est déjà un espace vert naturel,plus grand que le titre 108 et nous laissons cet espace vert pour venir déranger la jeunesse sur son terrain de foot. Jusqu’à vouloir faire clôturer cet espace de divertissement et parler d’un projet de 50 millions. Où est donc le bon sens ? il y a un titre contigüe au titre 108 qui appartient à la commune qui est plein d’arbres qui peut être aménagé alors on va laisser ça pour venir déranger la jeunesse sur leur terrain de foot , alors qui est entrain de construire la commune ce qui veulent se réserver le titre contigüe parce qu’il ya des chevaux qui y sont bien arrangés ou parce que on préfère aller faire la petite causette en famille avec les membres de sa famille et parler encore de la jeunesse ou de la commune bon sang un peu de sérieux .
La rédaction
Source: Le Triomphe