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LA RDC FACE À L’EPIDEMIE DU VIRUS EBOLA : Plus de 200 cas recensés et 131 morts signalés

Selon les informations reçues sur le site « France24 » en date du 15 octobre 2018, l’épidémie Ebola qui a atteint le Nord-Kivu de la RDC, depuis le mois d’août, a déjà fait au moins 131 morts et plus de 200 cas dénombrés. Face à la recrudescence des infections et de la difficulté des dépistages des personnes déjà atteintes dans cette zone prise en otage par des groupes armés, l’OMS dit être inquiète de la situation actuelle en RDC. Conformément à la donnée actuelle, les organisateurs sont, pour la première fois depuis la découverte de l’épidémie à virus Ebola en 1974, confrontés à intensification de cette fièvre hémorragique dans ladite zone difficile à atteindre à cause de la présence des groupes rebelles.

Ainsi, est noté, en cet instant crucial, plus de 200 cas répertoriés et 131 personnes ont succombé de l’épidémie au niveau de la localité de Baní, autrement localement qualifiée de Triangle de la mort. Dans le contexte actuel, le ministère congolais en charge de la Santé et ses partenaires dont l’OMS et les médecins sans frontières (MSF) disent ne plus arriver à remplir leur tâche due aux rebelles ayant fait de cet endroit leur ef inaccessible aux autres. Se prononçant sur la question au mois d’août, le responsable de MSF, Gwenola Seroux, explique : « C’est la première fois que nous faisons face à une urgence d’épidémie Ebola dans un contexte de guerre. Cela va encore rendre la riposte plus difficile. Notamment en termes d’eorts pour limiter les dégâts dans les zones difficiles d’accès. Notre mobilité sera réduite ». L’OMS qui annonce avoir vacciné plus de 16 000 personnes avec risque dans cette zone en proie à des aconits armés, prévoit que la réponse à l’épidémie sera dicile, parce que limitée par des problèmes sécuritaires. Suivant les renseignements postés sur site de France24, au moins 100 000 habitants de Baní ont été listés en mi-septembre par les organisateurs sanitaires de cette zone. Lesquels, nous cone la source, étaient obligés de surseoir à leurs opérations quelques jours plus tard, suite à des attaques perpétrées par les rebelles. Selon l’OMS, les déplacements intenses des populations dans d’autres zones dus aux conits actuels, corsent également le suivi et le traitement des personnes aectés. A noter aussi que les pays frontaliers comme l’Ouganda, le Soudan du sud, le Rwanda et le Burundi sont en état d’alerte.

Mamadou Diarra, stagiaire

 

Source: Le Pays

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