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La RCA “exaspérée” par les viols d’enfants par des casques bleus

D’après une source sécuritaire, il s’agirait de soldats appartenant à deux contingents de l’Afrique du Nord et un contingent de l’Afrique subsaharienne.

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Le gouvernement centrafricain se dit «exaspéré», vendredi, face aux nombreux cas d’abus sexuels présumés commis par des casques bleus sur des enfants en RCA, selon un membre du gouvernement haut placé, joint par Anadolu.

«26 cas d’abus sexuels ont été répertoriés depuis le lancement de la mission de l’ONU en RCA (Minusca- 2014), nous sommes exaspérés, révoltés mais nous avons les mains liées car nous dépendons pour l’instant de ces forces», alerte la source qui a requis l’anonymat en raison de la sensibilité de l’affaire.

«Dans les coulisses, la justice centrafricaine est aussi impuissante, alors que les Centrafricains doivent certainement attendre beaucoup de nous», poursuit la même source.

Mardi soir, les Nations unies ont ouvert une enquête sur de nouvelles accusations de violences sexuelles commises par des casques bleus en Centrafrique.

Les victimes présumées sont quatre fillettes soumises à des “abus sexuels et une exploitation sexuelle” à Bangui par des soldats de trois pays participant à la force onusienne.

D’après le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, ces fillettes ont été interrogées dans la capitale centrafricaine par des enquêteurs de l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance.

«Les autorités centrafricaines ont été informées, ainsi que les pays contributeurs de troupes concernés afin que ceux-ci enquêtent et prennent éventuellement des sanctions contre leurs ressortissants, comme le prévoit la procédure», a déclaré mardi soir le porte-parole, face à la presse, sans préciser de quels contingents il s’agissait ni combien d’hommes étaient impliqués.

Selon une source sécuritaire centrafricaine jointe par Anadolu, il s’agirait d’au moins deux soldats appartenant à des contingents de l’Afrique du Nord, et d’au moins un soldat de l’Afrique Subsaharienne.

D’après d’autres sources onusiennes, ce sont des soldats du Gabon, du Maroc et de l’Egypte qui sont mis en cause dans ces nouvelles accusations.

Aucune confirmation officielle à propos de ces nationalités n’a été communiquée jusqu’à vendredi après-midi.

«La hiérarchie des contingents concernés se sont joints aux enquêteurs afin de faire avancer les choses», a indiqué une source de la Minusca à Anadolu.

Le chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, avait annoncé, mercredi, la création prochaine d’un corps de « police » ayant pour vocation la prévention d’abus sexuels par des soldats de la force onusienne.

Cette nouvelle vague d’abus sexuels sur des mineurs en RCA, s’ajoute au scandale retentissant de viols d’enfants commis en 2013 et 2014 et impliquant des soldats français de l’opération Sangaris. Début décembre, la justice française a entendu quatre militaires français. Au total, ce sont quatorze soldats français qui ont été mis en cause, en plus d’autres militaires relevant d’autres contingents africains. (AA)

 

Source: trt.net

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