Les pastèques inondent les marchés de Bamako et sa périphérie. Mais malgré son abondance, son prix n’est pas à la portée de tous. Les commerçants avancent certaines difficultés pour justifier cette cherté.
Le marché de pastèque de Bolé sur la rive droite de Bamako, est bondé ce mercredi matin. Des clients se précipitent sur les tas de pastèque déposés un peu partout. Assise derrière son tas de pastèque, une vendeuse nous apprend que ces fruits proviennent de localités, comme Seribougou, Kita, Moromoro, Kolokani, Barouéli et Ségou. « Le coût élevé du transport et de l’engrais joue » affirme un vendeur. Avant de se consoler « Dieu merci, on se débrouille. Nous les vendons entre 700 et 750 F CFA. On achetait l’engrais à 11.000F, maintenant c’est à 40.000 ». Ce dernier déplore toutefois les difficultés de conservation du produit. « Ces fruits sont périssables ».
Le prix divise les consommateurs
La pastèque est un produit très prisé à Bamako. Mais des consommateurs jugent le prix exorbitant. « Une pastèque à 1.000 F, 1.500 F voire 2.000 F. Cfa. C’est cher», s’exclame une cliente. Alors qu’un autre consommateur pense le contraire « Le prix est abordable », dit le jeune homme qui affirme raffoler la pastèque à cause de sa vitamine.
Les producteurs de pastèques exhortent l’implication de l’État pour booster ce secteur promoteur pour l’économie nationale selon eux.
Studio Tamani