Incorrigible la Compagnie de la Circulation Routière ! Déployée aux différents carrefours stratégiques de la capitale pour fluidifier la circulation, ses éléments n’ont cure de la chienlit qui s’installe à leur nez et à leur barbe. Et pour cause, ils n’ont le regard rivé que sur les éventuelles irrégularités de chaque engin et les pénalités pécuniaires correspondantes, un terrain où les agents CCR s’arrogent le droit de rançonner à ciel ouvert des usagers littéralement contraints au marchandage.
Et pendant que les plus paisibles d’entre eux sont impitoyablement dépouillés de dernières économies pour des peccadilles, des potentiels bourreaux en puissance sont autorisés à rouler sans système de freinage ni de signalisation en vertu d’une rançon qu’ils versent journellement dans la cagnotte des agents. Les uns sont délestés sans ménagement de leurs cartes grises alors qu’un honteux geste suffit aux autres pour vaquer librement et dangereusement à leurs occupations. Le hic est que la petite gêne qu’en éprouvent les rares policiers vergogneux est en passe de se dissiper avec la militarisation qui est montée au nez de tous. Les habituelles complaintes et protestations d’usagers devant les abus résonnent de plus en plus comme des coups d’épée dans l’eau et pourraient même être sanctionnées par des châtiments corporels sans conséquence. Au nom de l’ascendant du militaire sur le civil.
La Rédaction
Source: Le Témoin