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La Namibie envisage de quitter la CPI

La Namibie est devenue le dernier pays africain à envisager de quitter la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’une décision du cabinet prise la semaine dernière.

Hage Geingob president namibie

La Namibie est devenue un membre de la CPI après avoir signé le Statut de Rome en 2002.

S’exprimant aux médias lundi sur les résultats de la réunion gouvernementale, le ministre de l’Information Tjekero Tweya a déclaré que le ministère des Relations internationales a été invité à se pencher sur la question.

M. Tweya a laissé entendre que le Cabinet affirmait la position prise par le parti au pouvoir SWAPO de se retirer de la CPI.

Il a également dit que la décision d’affirmer le retrait du pays de la CPI a été prise en octobre après une réunion entre le président Hage Geingob, et l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete.

M. Tweya n’a pas donné une date-butoir sur la mise en oeuvre de la décision.

D’autres pays qui ont envisagé de à se retirer de la CPI sont notamment le Kenya, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Soudan, le Zimbabwe et l’Ouganda.

Le président ougandais Yoweri Museveni a même menacé de mobiliser les dirigeants africains à se retirer de la CPI, qui selon lui, cible les dirigeants sur le continent.

Dans son allocution prononcée lors de la Journée Jamhuri à Nairobi l’année dernière, M. Museveni a indiqué que la CPI a été utilisée comme un “outil pour cibler les dirigeants africains”.

Le président du Zimbabwe Robert Mugabe a également critiqué la CPI qui à son avis n’était plus sollicitée en Afrique.

Prenant la parole à la fin du Sommet de l’Union africaine en Afrique du Sud en juin dernier, M. Mugabe a déclaré que l’Afrique n’est pas le siège de la CPI. “Nous ne voulons pas du tout la CPI dans cette région”, a martelé M. Mugabe.

En fait, l’UA affiche depuis un certain temps, des sentiments anti-CPI et a passé un certain nombre de déclarations pour protéger les présidents africains au pouvoir d’être traînés devant la CPI.

En 2010, l’UA a déclaré qu’elle n’allait pas coopérer avec la CPI dans l’arrestation du président soudanais Omar el-Béchir accusé pour des “atrocités” qui auraient été commises au Darfour.

Lorsque le président kenyan Uhuru Kenyatta et son adjoint William Ruto ont été inculpés par la CPI en 2011, l’UA a déclaré l’immunité pour les chefs d’Etat en poste.

L’UA a élaboré le Protocole de Malabo en 2014 pour permettre à la Cour africaine d’enquêter et de poursuivre les crimes internationaux. F

Source: Agence de presse Xinhua

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