C’est dans la nuit du jeudi au vendredi que la panache ministre de la culture s’est donnée comme mission en coupant les manguiers et autres verdures entourant le centre international de conférence de Bamako.
Cause: Selon une un proche de la ministre de la culture, « c’est une décision venant directement de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo en complicité avec son directeur qui s’enchargera de la gestion prochaine du centre principal de conférence de Bamako », dit-elle.
Ici, il s’agît de M. Sékou Dissa, directeur général du CICB. Un monsieur qui a toujours indexé les journalistes selon un de ses proches. Pour notre source Monsieur Sékou Dissa ne serait pas prêt à recevoir les journalistes qui s’associent à côté du centre. Pourtant ces journalistes, de passage, se reposent sous le manguiers avant de rentrer chez eux à la maison. Au dire de nos sources « il traiterait les journalistes (de nouveaux) quelques soient leurs anciennetés ou ses parcours de journaliste », dit-elle, notre source. Ce monsieur qui réagit en complicité avec le ministre Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo s’est donné comme mission de couper les verdures du CICB , en vue de pousser les journalistes à quitter le lieu. D’autres observateurs affirment « qu’au lieu de couper les arbres , qu’il fallait avertir les journalistes de vider le lieu tout simplement », dit-il.
En effet, « Celui qui coupe les arbres ne sait pas travailler ». Selon Boubacar Salif TRAORE « Le CICB est dans une zone,qui était parmi les plus verdoyantes. De nos jours la poussière et le soleil y dominent. Lorsqu’on arrivait à la Base B on était saisi par une verdure et un calme impressionnant », a-t-il expliqué.
La même personne s’interroge par la suite que je cite « Peut-on avoir un ministère de l’environnement qui n’a aucune conviction et qui pardonne tous les abus ? » fin de citation.
Et d’ajouter que « Le CICB, dans sa rénovation aurait dû exiger le respect de l’environnement. Chaque chantier au Mali, est l’occasion de tuer davantage l’environnement. Partout des dalles et aucune intelligence », a proposé comme une éventuelle solution en condamnant cette manière atroce des alliés du régime.
Cette première action du ministre de la culture et son complice Sékou Dissa est observé par certains observateurs comme une première échec de la politique de gestion du nouveau directeur nommé, il y’a quelque semaines.
Pour sa par Nia Dialla Keita , journaliste de son etat, n’a pas caché son indigantion face à l’acte. Pour lui, « il s’agit d’un « Bavure ou décision irréfléchie au CICB ? : Tous les manguiers de la devanture du centre coupés par des autorités incompétentes », dit-il. Et d’ajouter que’ « Au lieu de couper ces manguiers à plus d’un million de FCFA, cette somme pouvait servir à payer ou soulager des employés du centre, qui sont à 10 mois sans salaire. Où va le Mali ? Je m’arrête là pour le moment. », s’interroge en fin.
Pour conclure Boubacar Salif Traoré dira que « Au passage, que « le Pakistan a décidé de planter 1 millards d’arbres sur sont sol. Au Mali, la poussière, le soleil et les ordures nous achèveront. Révoltante situation! », s’est-il indigné. Notons que la réouverture du centre international de conférence de Bamako est prévue le 26 janvier 2019.
Zangouna KONÉ
Croissanceafrique