Les spécialistes français qui avaient poussé l’Etat du Sénégal à se lancer le projet du Train Express Régional, avaient dit au gouvernement que ce projet coûtera 560 milliards de FCFA pour 55 km de rail. Ce qui était trop excessif déjà à ce prix-là. Puisque à Addis Abeba en Ethiopie, le même projet avait été réalisé pour 37 km à 225 milliards de FCFA malgré le sol plus compliqué.
À nos jours, l’Etat sénégalais est juste entrain de réaliser qu’il a été abusé. Le coût est passé de 556 milliards de FCFA à plus de 1200 milliards de FCFA. Les travaux ne sont pas encore terminés. Il faut encore 150 milliards de FCFA pour que les travaux soient livrés.
De 556 milliards, on est à plus du double c-a-d plus de 1200 milliards et il faut encore 150 milliards.
Il y a 10 mois, alors que les présidentielles battaient le plein, le président Macky Sall a fait repeindre la gare de Dakar pour inaugurer quelque chose qui ne fonctionne pas encore.
👉En Côte d’ivoire
Le pont péage qui initialement devrait coûter 90 milliards de FCFA sans péage et appartenir à l’Etat de Côte d’Ivoire une fois des travaux terminés. Ce pont a finalement coûté 147 milliards de FCFA avec un péage et appartient à la France pour 33 ans.
Cette dette est remboursée par le nombre de voitures qui passent sur le pont. Mais la société française dit que le nombre de voiture qui passe sur le pont n’est pas suffisant. Du coup tous les ans, la société française demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de payer le manque à gagner qui varie selon des années entre 17 et 19 milliards par an.
Alors en faisant le calcul 147 milliards de construction + les milliards issus du péage + 19 milliards que l’Etat donne tous les ans pour soi-disant le manque à gagner… ce même manque à gagner qu’il faut multiplier par 33 ans d’exploitation. A la fin, ce pont deviendra le plus coûteux de la planète…
Maintenant le train de ville d’Abidjan en construction = 1000 milliards de FCFA. A la fin on verra la facture.
Tant que les pays Africains auront à leur tête des sous-préfets français comme Quattara, Alpha Condé, Macky Sall, l’Afrique sera contrainte de toujours subir.