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La justice égyptienne rejette les recours de Moubarak et de ses fils

Le pourvoi en cassation de l’ancien président Hosni Moubarak et de ses deux fils Gamal et Alaa a été rejeté samedi. L’ancien raïs âgé de 87 ans et ses deux enfants devront s’acquitter de leur amende sans toutefois retourner en prison.

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L’ancien président égyptien Hosni Moubarak et ses deux fils, Gamal et Alaa, n’ont pas obtenu gain de cause devant la justice de leur pays : leur pourvoi en cassation a été rejeté, samedi 9 janvier.

Les trois hommes condamnés en mai 2015 à trois ans de prison pour corruption et détournement de fonds publics ne devraient toutefois pas retourner derrière les barreaux. Ils ont déjà purgé leur peine en détention préventive mais devront s’acquitter d’une amende de 125 millions de livres égyptiennes (environ 16 millions de dollars) et restituer 21 millions de livres (2,45 millions d’euros) au trésor égyptien. Une source a par ailleurs indiqué à Reuters que l’ancien dirigeant et ses fils ont déjà payé 104 millions de livres (12,15 millions d’euros) pendant la période du procès.

Une sanction trop clémente ?

Une sanction trop clémente, selon les adversaires de l’ancien raïs renversé en février 2011. Ces derniers regrettent que les charges de complot en vue de tuer des manifestants lors du soulèvement de 2011 aient été abandonnées et que certains fidèles de l’ancien régime aient été remis en liberté.

Des partisans de Moubarak se sont, eux, rassemblés devant les locaux de la Cour de cassation pour exprimer leur soutien au dirigeant déchu.

Remise en liberté

Dans son procès pour le meurtre de manifestants, en juin 2012, Hosni Moubarak a été condamné en première instance à la prison à vie. Mais lors d’un deuxième jugement, il avait bénéficié d’un abandon des charges. L’ancien raïs et plusieurs hauts responsables ont été acquittés en appel ou condamnés à de légères peines de prison. Le parquet avait cependant introduit un recours en cassation.

En octobre, la justice a ordonné la remise en liberté des deux fils, arguant que le temps qu’ils avaient passé derrière les barreaux en détention provisoire depuis la révolte de 2011 couvrait leur peine.

Ces procès sont désormais éclipsés par ceux de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, renversé par l’armée en 2013. Ce dernier a été condamné à mort ou à la prison à vie dans plusieurs affaires, aux côtés de plusieurs dirigeants de sa confrérie, les Frères musulmans.

Avec AFP et Reuters

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