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La Justice comme on ne nous l’a jamais dite ?

Aller aux racines permet d’arracher tout le problème…Lorsque nous entendons pour la première fois, parler de la grandeur de l’ex-Justice, nous ne l’oublions plus après. Surtout lorsque l’Injustice de classe nous prouve à quel point l’Injustice de classe est indigne du Droit universel, que nous présentons ici. Qui ne la pratiquent pas n’est pas juges universels mais seulement de partis pris, que des incomplets. Irrationnels, partiaux, ne semant qu’iniquités et évitables douleurs.

Bref, de dangereux aveuglés par l’idéologie bourgeoise. Qui a assez prouvé qu’elle ne sait pas diriger la société. Oppressions abusives, iniquités financières et illégales violences policières, c’est tout ce qu’ils savent faire. Comprendre la vraie société reste hors de leur portée.

Commençons donc.

Les fondations méconnues du vrai Droit ?

1ère question : Pourquoi la Justice s’est construite sur l’antique ? Et surtout pas sur le christianisme ? Réponses.

Ces colonnes antiques qui soutiennent les frontons, grecs ou latins, des palais de justice viennent de disperser l’anachronisme dans la ville. Anachronisme louve ? Peut-être, les serres agrippées à la rouge chair de la cité, la bâtisse tassée, puissamment, sur elle-même, puis élevée vers le ciel, dans l’envol de ses colonnes, inspecte ce qu’elle a toujours couvé. La vie, depuis 2500 ans. Dans les couloirs courent les Erinyes, et l’odeur masquée, musquée, qui révèle que la Justice doit conserver le tragique. Et, ainsi, avec la Religion, elle n’abandonne pas la toge en son Palais, la bure antique, ce qui donne même la couleur à Robin des Bois : le robin, en robe, est le magistrat qui exige d’appliquer la loi jusqu’à son origine. Pourquoi ?

Face à la horde, la harde hardie, les yeux injectés de sang ; têtes échevelées, aux bouches rougies et bavantes, comme des trous immenses ; débraillées, hurlantes et courantes – sont les Erinyes, Furies mûries pour les tueries, vraie engeance de la vengeance. Traversant comme un mur de papier, l’enceinte du tribunal, elles pourraient se répandre toutes nues dans les rues ? C’est ce drame qui siège au fond des palais de justice. Il s’annonce même dans les yeux bandés de la Justice. Ce n’est pas qu’elle ne voit rien, ou ne comprend rien, mais parce qu’elle ne doit pas fixer la tragédie qui la créa, puisqu’elle se doit de rester neutre (et neutraliser ainsi la tragédie ?). Soit ? Ne rien voir des parties en présence, ne pas avantager toujours le plus avantageux, le plus fort. Just ice. Juste de la glace.

2ème question : Pourquoi la Justice s’est forgée un langage ne ressemblant à aucun autre ? Et comment ce point peut nous aider à court terme ? Réponses.

Si la Justice est aveugle, c’est qu’elle ne doit pas fixer la tragédie qui la créa, mais ne fixer que les textes à appliquer (comme compresses sur les plaies des faits ?), à appliquer sans répliques. Silence pesant pour noyer les poissons des passions – puis les Instances qui tancent, ce que l’on statue on le rend à la statue fixe, toute décision devient décisive, semble-t-il. Partout la méthode n’est pas celle du tribun (pas de tribun au tribunal) puisque le Droit parle ou écrit rarement à l’indicatif. Pas non plus à l’impératif – mais très précisément au « performatif » ! Performatif où l’énonciation du verbe constitue, simultanément, l’action qu’elle exprime. Dire un an c’est commencer à la seconde un an de prison. Dire 50 milliards d’euros contre une multinationale c’est percevoir instantanément ces 50 milliards. Lorsque dire c’est faire : chaque mot est une effectuation dans le marbre. Et seule la Justice détient le performatif. Et si la sentence (ce que l’on sent ?) ne peut devenir maxime générale, la vérité judiciaire, pourtant, s’indexe elle-même. En gros, elle n’a pas de démonstrations, de preuves à fournir comme en science.

Il y a tout de même jugement. Donc un raisonnement, mais au sens de ratio, proportion, répartition ; tendant à l’équilibre, ou à l’invariance par rapport à des lois structurales. Précisons.

3ème question : comment l’équilibre rend libre ? Les balances qui soupèsent sont parfaites. Imitons-les.

Juger et peser, mesurer – la raison comme ratio – pour cela l’idée de justice ne désigne plus que l’horizon poursuivi par un travail continu d’élargissement par lequel un équilibre absorbe des états de plus en plus considérables, en les laissant subsister. Mais dans ce vaste cadre d’apaisements réciproques. La tragédie oui persiste en cette balance toujours en équilibre. Mais dans la compréhension toute entière lorsque équi, égal comme équité, conduit à libre, à libre équilibre (au sens où la loi telle un accueil toujours chaleureux est internalisée – il n’y a absolument pas besoin de la rappeler !). L’on peut ainsi vivre être libre dans la véridique égalité. L’équilibre des équités partout répandu. Nul ne l’ignore puisqu’elle n’ignore personne. La vraie Justice c’est nul n’est et ne sera oublié.

4ème question : pourquoi la science jalouse la « loi » performative de la Justice ? Réponses.

Ainsi si le judicieux judiciaire vient du tragique il n’y demeure pas. « La logique judiciaire se trouve dans ses trois logoi ». Ce que partage le discours scientifique. Et précisément comme les deux faces de la même pièce. Justesse et justice ! Les « lois » scientifiques, lentement découvertes, ont calqué leur conformation sur les lois du droit. Conformation confirmation ? Faisant théorie de ses propres formes, la science la raffine toujours, mais le respect de ces formes prend, alors, un fort aspect du Droit (visant le possible d’affirmer ses « lois », comme le fait la Justice). Mais sans partager la tragédie. Comment ?

La Justice comme on ne nous l’a jamais dite peut tout résoudre dès qu’elle commencera ? Ce qui signifie qu’elle n’a pas réellement débutée. Puisque trop peu d’humains nous l’ont contée. Si la science, mais tous les arts, les générosités et solides solidarités, etc. ont évité la tragédie – voir Comment.

Pour trouver le comment ? aller sur le lien suivant, le site internet à téléchargements gratuits. Ouvrez et cliquer sur l’onglet 3 et ouvrez à la page 12 de… « Je ne parle plus à qui a raison ». Un livre de bout en bout passionnant. C’est se punir durement que de ne pas le lire !

Comment actuellement il n’y a pas de vraie Justice ?

Pourtant l’appareil extérieur de Droit est tout là, mais ce qui s’y dénature c’est de l’unilatéral, de l’unipolaire, des monologues – soit la pire des injustices possibles. Il n’y plus qu’une accusation et zéro défense. La loi s’y rétrécit à l’infantile œil pour œil : ces ex-juges ont quitté la civilisation du travail continu d’élargissement de la vraie Justice à tout ce qui existe. La régression actuelle vers la barbarie est effroyable. L’unidimensionnel ne débouche que sur le stérile arbitraire, le discrétionnaire ; pas même une virgule du vrai droit n’y apparait. La saine séparation des pouvoirs n’y a pas court. Vendu à l’argent sale, aucun jugement n’est juste. Caduc avant que d’être né. La fake justice bourgeoise reste de la fausse monnaie. Rien n’y est légal. Ainsi la persécution blessante et meurtrière envers Ies Gilets Jaunes, une loi-cadre des solennelles retraites rétrécie à l’insulte d’un étroit circuit budgétaire sans débat, et un résultat d’un fausse loi tellement Anticonstitutionnelle, la criminalisation des défenses de l’écologie pour les générations futures, les émeutes, etc. – toutes ces « comparutions immédiates » ne sont en aucun point légales. Nombre d’autres plaidoiries d’avocats existent sur de nombreux points de droit, mais toutes séparées, isolées. De parvenir à une synthèse serait de nasser l’illégalité, oui, de l’Injustice actuelle se faisant passer pour la Justice. Voici l’état sincère des lieux !

Un dissident de l’Est n’offrait-il pas ceci : « la démocratie c’est avoir un avocat de la défense » ? Ici, plus aucune défense, ni d’avocats de la défense – que des discours d’attaques de l’idéologie. Idéologie rance qui a volé la place de « rendre » justice. Comment rendre Justice lorsqu’ils l’ont prise en otage ? La séquestre.

Un exemple de cette prise d’otage ? Il n’y pas place, dans les « attendus », aux parts inexactes, erronées ou illégales des pouvoirs. Le pouvoir (menteusement prétendu politique) a « tous les droits » donc le droit universel n’existe plus. Les procès loyaux n’y ont plus cours. Loyaux du mot loi solennelle même. Le processus des procès se voit tout saccagé des cupidités non bienvenues : résultats tous les procès sont truqués. Nulle part la Justice ne peut procéder sereinement. Comme « ayant droit de le faire ». L’ultra violence bourgeoise a vandalisé l’esprit des lois. Alors la lettre des lois, n’en parlons même pas, le désastre est postapocalyptique. Si les pouvoirs ont toujours, avant examen, oui toujours raison, l’Injustice plénière n’a que tort.

Avoir tort n’est pas compatible avec la vraie Justice. Et ses jugements obligatoirement a posteriori. Jamais (comme dans la troublée époque actuelle) toujours a priori, prioritaire – que de l’a priori-taire d’omerta mafieuses ! Vous voyez, faute « d’accuser légalement les pouvoirs », de leurs parts d’erreurs, souvent réutilisées (donc ce ne sont pas des erreurs vraiment « humaines », que l’on corrige…mais des…malveillances voulues par des inhumains, que l’on aggrave jusqu’à la tragédie !

(Toujours évitable tragédie). La Justice comme on ne nous l’a jamais dite.

La Justice, n’incluant pas les pouvoirs dans les procès à processus, perd tout. Impossible, pour elle, de se prouver juste juste. Justement juste. Naturellement juste. Justices qui coulent de source. A sa saine place de répartir les torts et les raisons. La raison truquée aboutit à ce que seuls les torts occupent les ex-palais de Justice. Les écuries d’Augias n’ont pas été nettoyées. Vous vous rendez compte « semer la Justice » fut si important, primordial, essentiel, à une époque de l’Humanité que la société lui a consacré un palais ? Impensable de consacrer un « palais » à l’économie, l’économie étant considérée comme « vile », l’économie. Surtout aux mains des vils bourgeois. Voyez comment ces ribauds, ces indignes soudards ont piétiné la grandeur de la Justice universelle. Ce qui les prive de toute pure légitimité. Oui ou non ?

Les « factieux » selon la saine Constitution défigurent tout. Transformant l’or civilisationnel en merde des illégitimes répressions. Hé oh, les grands malfaiteurs qui répriment les honnêtes gens, c’est bien ça le néolibéralisme fou ? La Constitution en son Article 4 souligne gravement que nulle partie de la société ne peut monopoliser le pouvoir. « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »…Nous y sommes au seuil avancé de cette grave illégalité, de ce qui destitue. Et l’Injustice en son palais, ne peut Rien y faire ? Effondrement de leur version, non ? Le Récit doit être restitué. Dans un temps moins mature ceci fut nommé analyses…Sautons le pas.

Leurs si petits esprits s’auto-dénoncent dans ce contre quoi ils déchargent leurs hargnes :

Bontés, gentillesses, générosités, gratuités
Partages, solidarités, entraides eh oui…Justices en actes
Paix, égalités sororités, amours inconditionnelles
Libertés, intelligences, solutions immédiates
Beautés, arts désintéressés, Fêtes mondiales, joies infinies, etc. (la liste va jusqu’au ciel, les précieux cieux), etc.

Les Sanctions enfin bien « dirigées » ?

Ils se haussaient sur « nous pouvons nous passer de Justice » au sens blasphémateur de nous passer de tout « ça » !

Là, larmoyants gênants, ils rampent à geindre piteusement un « rendez-nous justice »…oui oui la vraie justice leur manque tant et tant ? Manque à tordre les nostalgies. Un vide qui leur terrifie le cœur. Pas de justice du tout, ce n’est pas vivable ! pleurent-ils. Tiens, ces trop riches renient soudain toutes leurs vicieuses idées ? Il aura fallu que « les grands esprits » leur fassent gober qu’ils « pourraient » installer (sans accrocs) leur micro-dictature sur le monde. Que tout dégorge en plein jour ! Ce qui ne se pouvait pas (leur macro dictature), tiens donc… Et ils reçoivent en ce juillet, oui.

Ils reçoivent le verdict cinglant du destin

« Fallait pas « égarer ce bien plus que précieux »- Où avez-vous la tête ? Où avez-vous le cœur ? En tout cas, pas dans le droit à diriger la société.

Trop désordonnés souillons, oui gribouilles effondrés qui transforment toutes grandeurs en histrions bouffons me nomme canular.

Bloc bourgeois : de leur seule faute ils ont perdu tous leurs dons. De leur faute seule.

Et ont bêtement cru que d’illégalement persécuter les autres pouvait les en « sortir »…

Pas de bol, ils perdent encore plus. Puisque de seulement perdus…

…ils sont désormais éperdus.

Oui oui en fuites perpétuelles…

Toute la vraie Justice va pouvoir commencer !

Gilbert GUINGUANT

Source: https://www.legrandsoir.info

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