L’APPEL de Bamako du samedi 26 Février 2022, se veut le point de départ pour une nouvelle Afrique émergente, engagée et souveraine.

Cet appel est signé par des jeunes Africains venus de partout en Afrique ; entre autres de la République Centrafricaine, du Nigéria, du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Mauritanie, bien que des frontières avec certains pays voisins soient fermées.

L’APPEL de Bamako rappelle que les États Unis d’Afrique relève du devoir de génération, que la jeunesse consciente d’Afrique entend aujourd’hui assumer.

En recevant ce document, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, qui a participé aux travaux (soit dit en passant) a rassuré les jeunes que l’APPEL sera transmis à qui de droit, non sans souligner la forte détermination des autorités de la Transition malienne à restaurer l’honneur et la dignité du Mali.

Le Chef du gouvernement, a invité la jeunesse à croire en soi. Il a expliqué les enjeux du moment dans notre pays victime de sanctions illégales, injustes et inhumaines auxquelles nous faisons face.

Le Premier ministre, dira à qui veut l’entendre que la situation du Mali ne saurait être réduite à un processus électoral. D’ailleurs une bonne élection suppose une bonne préparation dans un contexte serein et apaisé.

Les autorités de la Transition, a-t-il souligné, ont décidé de prendre leur destin en mains afin d’arrêter la série noire de massacres avec son corolaire de blessés, de déplacés, de Réfugiés, d’orphelins, de veuves etc….

Cette mission est à ses yeux sacrée et incontournable, si nous voulons sortir de cet autre cycle d’instabilité qui rythme notre vie depuis des décennies déjà.

Cette lecture de la situation malienne, mérite d’être partagée par tous nos amis et partenaires, a-t-il souligné.

Le seul baromètre de l’action gouvernementale aujourd’hui est le Peuple, a conclu le Premier ministre.