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“La guerre en Syrie est celle des puissances qui dominent le monde”

Erdogan a noté que les sociétés les moins développées, surtout celles musulmanes, paient le prix des conflits d’intérêts des pays forts dans les domaines économique et militaire

 

premier ministre turc recep tayrip erdogan

La guerre en Syrie est celle des puissances qui dominent le monde, selon le président de la République turque, Recep Tayyip Erdogan.

Le chef d’Etat a prononcé, vendredi, un discours lors de la cérémonie d’inauguration de la banque participative Vakif Katilim [“fondation” en turc] au Centre de Congrès de Halic [Corne d’Or en turc], à Istanbul.

Erdogan a noté que les sociétés les moins développées, surtout celles musulmanes, paient le prix des conflits d’intérêts des pays forts dans les domaines économique et militaire. Il a ainsi commenté la situation actuelle en Syrie.

Selon lui, “cette situation est très claire. Cela fait longtemps que la guerre en Syrie n’est plus une guerre entre Syriens. C’est la guerre des puissances qui dominent le monde.”

“L’une des raisons principales des problèmes et injustices du système mondial est la monopolisation des outils financiers non seulement pas certains pays, mais par un esprit, a-t-il poursuivi. Alors que plus d’un demi milliard de personnes en Asie pacifique souffrent de la famine, alors qu’un autre demi milliard à l’Occident fait surtout face à l’obésité, nous ne pouvons pas responsabiliser tel ou tel.”

Le président turc a exprimé le besoin, non pas seulement pour la Turquie mais pour le monde entier, d’outils financiers sans intérêts, et cela plus que jamais, dans le contexte actuel.

“Y compris les pays développés, le monde n’a pas pu surmonter encore les effets de la crise financière mondiale de 2008, a-t-il expliqué. Maintenant, plusieurs problèmes tels que la baisse des prix d’immobiliers et des marchandises, la baisse des flux de capitaux, le ralentissement de la croissance et du commerce menacent l’économie mondiale. Ainsi, au lieu du système financier rigide, le système financier participatif [islamique] qui se focalise sur l’économie réelle, la moralité et la justice, ouvre une nouvelle perspective aux sociétés musulmanes ainsi qu’au monde entier.”

Saluant la mise en place de Vakif Katilim, Erdogan a reproché au système d’intérêt actuel le fait d’être injuste et cruel, et souligner le succès du système participatif, si on souhaite une croissance. Pour le président, le système financier participatif repose sur la richesse, le partage des risques et est fermé aux spéculations, d’où sa différence avec le système bancaire présent.

AA

Source: TRT.net

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