L’hôtel Faso, près de la tour de l’Afrique de Bamako, a abrité le samedi 16 juillet 2016 un point de presse sur la situation réelle du Mali sous le règne de SEM Ibrahim Boubacar Keita Président de république. Animé par le comité du ‘’Mouvement Mali en Marche’’, son porte-parole, M.Youssouf Guindo, a tenter d’éclairer beaucoup de zones d’ombres.
Le mouvement le Mali en marche a montré que malgré la situation du Mali, il y a eu des avancées considérables dans de nombreux secteurs tels que L’emploi des jeunes, le processus du développement du Mali dans son ensemble, la gestion de la crise du nord, le processus de paix et de réconciliation. Selon M.Guindo sur la problématique de l’emploi, les derniers chiffres émanant du ministère de l’emploi, de la jeunesse, de la formation professionnelle et de la construction citoyenne font état de la création de 116 388 emplois formels entre le mois de novembre 2013 à mars 2016, soit un taux de réalisation de 58% de la promesse des 200 000 emplois, cela dans un contexte socioéconomique, politique ,sécuritaire difficile hérité par SEM Ibrahim Boubacar Keita qui est à féliciter et à encourager. Et 90% de ces emplois créés sont constitués de jeunes. Il ressort toujours dans ce rapport que c’est la région de Kayes qui enregistre le plus grand nombre de ces emplois.
Contrairement à ce que l’opposition veut faire croire aux Maliens, dit-il, la problématique de l’emploi est une priorité de SEM Ibrahim Boubacar Keita.
Le conférencier cite des améliorations dans d’autres secteurs, comme par exemple l’augmentation du salaire interministériel garantie (SMIG) qui de 28 560f CFA est passé à 35 000f CFA en 2015 et à 40 000f CFA en 2016. Et aussi l’augmentation des allocations familiales de 1500 à 3500f CFA par enfant et 4000f CFA par enfant handicapé ; diminution du taux de l’ITS de 8% et impôts sur le traitement et salaires ; la stabilité du coût de l’électricité ; le renouvellement, la construction et l’inauguration de grands chantiers allant jusqu’à 70 milliards de nos franc (station de pompage de Kabala) il faut ajouter les travaux de désenclavement (bitumage route Nara-Bamako) et le secteur agricole qui bénéficie 15% du budget de l’état et l’inauguration de l’usine d’engrais organique 100% bio de Ségou…
En ce qui concerne la crise du nord, selon le porte-parole, le désarmement, la démobilisation, conformément à l’esprit des accords du 15 mai 2015 sont en marches, certes y’a des retards dans son application mais cela ne saurait occulter la bonne volonté de SEM Ibrahim Boubacar Keita à aller de l’avant, ceci dans l’intérêt supérieur de la Nation car sans paix il ne saurait y avoir de développement. La mise en place des agences de développement régional (ADR) est un fait, cela a permis la nomination des gouverneurs des deux régions Taoudéni et Ménaka.
D’après M.Guindo le Mali respecte et continue de respecter ses engagements, il appartient aux partenaires techniques et financiers de respecter les leurs.
Personne n’est sans savoir les difficiles périodes que vit notre Nation, une crise sans précédente de son histoire ; une période ou le Mali a besoin de l’effort conjugué de tous ses fils sans distinction autours d’un seul but celui d’aider le Mali à se relever de ce coup. C’est cet idéal qui conduit ’’ le mouvement le Mali en marche’’ à faire le bilan des actions positives du moment. Selon les organisateurs l’heure n’est pas aux dissensions internes. Certes le temps est dur mais il est important de constater les progrès dans beaucoup de secteurs.
Le point qui fait beaucoup plus de vagues en ce moment selon le conférencier est celui des autorités intérimaires, ce qu’il faut savoir à ses dires, c’est que l’initiative de cette réforme procède d’abord de la volonté de mettre en œuvre les recommandations des états généraux de 2013 qui ont préconisé une décentralisation poussée pour répondre aux besoins des populations. L’assemblée nationale a donné une suite favorable au dépôt n° 2016-06 /5L du gouvernement du Mali. La mise en place des autorités intérimaires est une réponse appropriée pour la préparation des futures élections.
Pour conclure, le porte-parole du comité dit que les représentants de l’Etat auront sous leurs autorités les chefs des circonscriptions administratives, cercles et arrondissements ; les forces armées et de sécurités ; les services du trésor, du budget, des impôts, des douanes, du contrôle financier et des marchés publics et des délégations des services publics. Contrairement aux allégations mensongères des esprits malveillants qui veulent coûte que coûte semer le désordre, en faisant appel à la désobéissance civile.
Issa Djiguiba
Source : Le Pays