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La France veut obtenir des contrats en retour de sa contribution au budget de la mission de l’ONU au Mali

C’est un début. Le secrétariat des Nations unies vient d’attribuer à des entreprises françaises plusieurs contrats de gré à gré au Mali au profit de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali).

 

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La mission des Nations unies dispose d’un budget annuel pour la fourniture de biens et services de 260 millions de dollars. Sur ce total, 48 millions de dollars correspondent à la contribution française.

Les contrats attribués à Thales et Razel-Bec totalisent 34,7 millions d’euros et portent sur différents travaux d’infrastructures dans le Nord-Mali (Gao, Kidal et Tessalit). Il y a notamment l’extension et la consolidation des pistes d’atterrissage de ces deux dernières villes.

Jusqu’à présent, les entreprises françaises n’avaient pas accès à ce type de marché car l’ONU négocie avec les Etats et non avec les opérateurs privés.

Dans le cas de la France, l’organisme qui a servi d’intermédiaire en défendant l’offre des entreprises auprès des responsables de l’ONU est France expertise internationale, une structure rattachée au ministère des Affaires étrangères.

En ayant recours à une telle procédure, la France cherche en toile de fond à optimiser « le taux de retour », explique le Quai d’Orsay. Elle veut retrouver, en contrats, les montants versés au titre de la contribution multilatérale.

Après cette première attribution, d’autres contrats pourraient suivre dans la logistique, l’approvisionnement en nourriture, l’alimentaire ou encore dans les carburants.

Michel de GRANDI Les Echos, France

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