Le ministre des Affaires étrangère a de nouveau condamné l’invasion russe « dans les termes les plus fermes ».
Après des mois de tentatives de négociations diplomatiques, la Russie a annoncé conduire une « opération militaire » en Ukraine, avant de bombarder et de déployer des hommes sur le territoire ukrainien, selon les gardes-frontières du pays. Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié jeudi 24 février, la France a condamné « l’emploi du territoire de la Biélorussie autorisé par le régime de Loukachenko pour mener cette agression contre un pays souverain ».
La France « va renforcer encore son soutien à l’Ukraine, sous toutes ses formes », a annoncé, jeudi, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian dans un communiqué de presse.Il « condamne dans les termes les plus fermes l’invasion militaire lancée par la Russie cette nuit contre l’Ukraine ». Le ministre des Affaires étrangères estime que « ce choix de la guerre constitue une violation brutale du droit international » et qu’il « entraînera sans délai des conséquences massives et un coût sévère, comme les Européens l’ont annoncé avec leurs partenaires à plusieurs reprises ».
Des dizaines de morts selon Kiev
Vers 10H00 GMT, un membre de l’équipe présidentielle ukrainienne indiquait aux journalistes que « plus de 40 militaires ukrainiens avaient été tués, des douzaines blessés » et « près de 10 civils tués ». L’Ukraine a fermé son espace aérien pour l’aviation civile, et la Moldavie voisine a annoncé faire de même. Les vols ont aussi été annulés depuis les aéroports des grandes villes du sud de la Russie, à proximité de l’Ukraine.
Moscou a fermé à la navigation la mer d’Azov, qui baigne l’Ukraine et la Russie. L’armée russe a affirmé avoir détruit des bases aériennes et la défense anti-aérienne ukrainienne, tout en assurant cibler les sites stratégiques avec des armes de « haute précision ». « Les civils ukrainiens n’ont rien à craindre », a affirmé l’armée russe.