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La France se sort péniblement du piège australien et dit merci au VAR

Avec une équipe jeune et inexpérimentée au coup d’envoi, la France a fini par émerger péniblement contre l’Australie (2-1, Griezmann sur penalty, Jedinak sur penalty, Behich csc) dans ce premier match du groupe C. Valeureuse et combative jusqu’au bout, l’Australie a vendu chèrement sa peau mais aura affiché ses limites sur le plan offensif. Sans inspiration, amorphes, insipides, les Bleus se sont longtemps cassé les dents sur la défense des Socceroos, où Bert Van Marwijk semble déjà avoir imprimé sa griffe. Les hommes de Deschamps ont finalement trouvé la faille sur penalty… suite à l’intervention du VAR. La victoire, c’est à un peu près tout ce que retiendront les Bleus, dont certains observateurs ont fait leur principal favori.

Le match

La jeunesse et le talent vs la rigueur défensive et la puissance physique: voilà comment on peut résumer l’opposition entre la France et l’Australie. Après un début prometteur, les Bleus ont éprouvé toutes les peines du monde à créer le jeu, dérangée par une équipe australienne très bien organisée. Pas de folie, pas de créativité, pas de changement de rythme, pas d’exploit individuel dans les rangs français. En deuxième période, c’est grâce à l’intervention du VAR que la France a finalement débloqué le verrou. Accroché (légèrement) par Risdon dans le grand rectangle, l’arbitre est revenu sur sa décision et a accordé un penalty aux Français.

Alors que la France semblait avoir fait le plus dur en marquant, l’Australie est revenu dans le coup… sur penalty. Suite à une faute de main complètement stupide d’Umtiti dans le grand rectangle, Jedinak remettait les compteurs à égalité. A dix minutes de la fin, Pogba (ou est-ce Behich qui touche le ballon en dernier?), redonnait l’avance à son équipe après un une-deux avec Giroud, monté au jeu en cours de match. Malgré un baroud d’honneur des Australiens, le score restait inchangé. Quel soulagement pour la France!

L’homme du match

Difficile de sortir une individualité de cette rencontre qui n’a jamais atteint des sommets de qualité et a été marqué par des nombreuses imprécisions. Si le choix de la FIFA s’est porté sur Antoine Griezmann, nous retiendrons en revanche la prestation convaincante de Lucas Hernandez sur le flanc gauche. Le défenseur de l’Atletico Madrid a remporté 100% de ses duels en première mi-temps et a montré une excellente mentalité.

Le moment marquant

Cela devait bien arriver un moment donné, on a assisté à la première utilisation du fameux VAR (Video Assistant Referee) dans cette Coupe du monde. L’arbitre uruguayen Andres Cunha a consulté les images vidéo après une phase litigieuse dans le grand rectangle. Dans un premier temps, il a jugé le tacle de Risdon sur Griezmann correct avant de revenir sur sa décision et d’accorder un penalty à la France. Une sanction sévère mais pas injustifiée au vu des images.

La statistique

24,6, soit la moyenne d’âge de cette équipe de France contre l’Australie. Il s’agit ni plus ni moins du plus jeune onze français dans un premier match de Coupe du monde depuis… 1930. Didier Deschamps a donc misé sur la jeunesse pour cette rencontre d’ouverture face à l’Australie. La jeunesse, l’expérience, l’insouciance mais surtout le talent avec des joueurs de classe mondiale, à l’image du trio de choc Griezmann-Dembélé-Mbappé. Sept joueurs parmi les 11 n’avaient encore jamais disputé un match en Coupe du Monde. Seuls Lloris, Pogba, Griezmann et Varane avaient déjà l’expérience d’un Mondial. Une donnée dont il faut tenir compte.

La déclaration

Marquer des oreilles, marquer du nez, marquer du pied: tant que ça rentre, c’est bonPaul Pogba
Par 7sur7.be – 16/06/18 – 13h52

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