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La France rend hommage aux victimes du terrorisme

François Hollande préside lundi une cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme aux Invalides, à Paris. Organisée depuis 18 ans, elle revêt une dimension particulière avec les récents attentats jihadistes en France.

Francois Hollande president francais

Une cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme est organisée lundi 19 septembre à l’hôtel des Invalides. Le discours de François Hollande est très attendu, 10 mois après l’hommage solennel très orchestré par l’exécutif dans la cour d’honneur des Invalides aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.

De nombreux membres du gouvernement et de l’opposition seront présents cette fois encore, notamment l’ancien président Nicolas Sarkozy et l’ancien Premier ministre Alain Juppé, tous deux candidats à la primaire à droite en vue de 2017.

Organisée depuis 18 ans par les associations, cette cérémonie revêt une dimension particulière cette année dans une France marquée par les attaques jihadistes.

À moins de huit mois de la présidentielle, la lutte antiterroriste s’annonce comme un des thèmes incontournables de la campagne et la classe politique sait qu’elle ne peut ignorer les attentes des victimes, tant en matière d’indemnisation que sur le travail de mémoire.

Une nouvelle ère en France avec un “nombre inégalé de victimes”

Le 19 septembre 1989, un avion DC-10 français de la compagnie UTA effectuant la liaison Brazzaville-Paris explosait en vol au-dessus du Niger, tuant 170 personnes, dont 54 Français.

Depuis 1998, l’Association française des victimes du terrorisme (AfVT) et la Fenvac se réunissent à cette date devant la statue-fontaine de “La parole portée” aux Invalides, seul monument parisien dédié aux victimes du terrorisme, pour rendre hommage aux tués durant l’année écoulée, et invitent des responsables politiques. Ce fut le cas de François Hollande en 2012.

Mais, depuis l’an dernier, la France a basculé dans une nouvelle ère, avec “un nombre inégalé de victimes du terrorisme”, souligne Stéphane Gicquel.

Le 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis (130 morts), le 15 janvier 2016 à Ouagadougou (30 morts dont deux Français), le 13 mars à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire (19 morts, quatre Français), le 22 mars à Bruxelles (32 morts, un Français), le 1er juin à Gao au Mali (quatre morts, un Français), le 13 juin un couple de policiers assassinés chez eux à Magnanville (Yvelines), le 14 juillet à Nice (86 personnes tuées sur la promenade des Anglais). Enfin, le 26 juillet, un prêtre est égorgé dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen.

Et si la menace reste “maximale” en France, comme le martèle notamment Manuel Valls et comme en témoigne la série d’arrestations menées ces derniers jours en lien avec des projets d’attaques jihadistes, le terrorisme est un sujet éminemment politique.

Nicolas Sarkozy, qui s’est rendu samedi à Nice rencontrer des victimes de l’attentat du 14 juillet, a ainsi dit trouver “insupportable de ne pas savoir ce qu’il s’est passé exactement” lors de l’attaque du camion, réactivant les vives critiques lancées cet été par une partie de l’opposition contre le gouvernement.

François Hollande, que les derniers sondages donnent éliminé au 1er tour de l’élection présidentielle de 2017 s’il était candidat, se pose de son côté en défenseur de l’État de droit, rejetant tout “État d’exception”, en référence par exemple aux propositions de certains à droite visant les “fichés S”.

Avec AFP

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