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La France jette, enfin, le masque

Signer un accord de défense avec le Mali, en vue d’occuper la base militaire de Tessalit. Et, du coup, contrôler les ressources minières, dont regorge la zone. Avant de lever le pied sur Kidal.

 

Jean Yves Drian ministre Défense français fin mission

Voilà la stratégie de la France, depuis la libération des trois régions du nord, pardon des deux régions : Tombouctou et Gao. Kidal étant, toujours, sous la botte de l’armée française.

Prévue pour le 20 janvier dernier, la signature de cet accord de défense a été reportée sine die…

 

 

A l’origine de ce report, la désapprobation quasi –générale des populations. A travers des conférences –débats, des émissions –radios et débats publics, elles se disent opposées à tout accord de défense avec la France. Surtout, un accord dont le contenu n’est connu de personne. Excepté les autorités maliennes.

 

 

Les Maliens apprécient, à sa juste valeur, l’intervention militaire française, qui a permis de stopper l’avancée des jihadistes, le 10 janvier 2012, vers le sud du pays. Mais de là à signer un accord de défense avec la France, il n’y a qu’un pas que nos concitoyens se gardent de franchir.

 

 

L’euphorie, suscitée par l’opération ‘‘Serval’’ a fait place à un climat de méfiance, entre les Maliens et la France. Surtout, après la duplicité de celle –ci à Kidal.

 

 

Après avoir conquis, avec l’appui de l’armée malienne, les régions de Tombouctou et de Gao, les troupes françaises sont rentrées, seules, à Kidal. Avant d’y faire venir les combattants du MNLA, chassés du Nord du Mali, depuis juillet 2012, par leurs ex –alliés : Aqmi, MUJAO, Boko –Haram, Ansar Dine etc…

 

 

Le MNLA remis en selle, la France fait pression sur les nouvelles autorités maliennes. Afin qu’elles négocient avec ces narcotrafiquants, qui ont tué des centaines de civils, violé des femmes, détruit les infrastructures publiques et assassiné 108 soldats maliens. Soit d’une balle dans la tête, soit d’un coup de couteau.

 

 

Depuis, les combattants du MNLA se comportent, à Kidal, comme un éléphant dans un magasin de babioles. En dépit, de l’accord de Ouagadougou.

 

 

Signé le 18 juin, il exige le désarmement et le cantonnement de ses combattants.

 

Depuis, les Maliens se méfient de la France. Pour eux, la signature de cet accord de défense n’a qu’un seul but : permettre à la France d’occuper la base de Tessalit, qu’elle convoitait avant même l’indépendance de notre pays, à cause de sa position stratégique. Et, du coup, lui permettre de contrôler les ressources naturelles, dont regorge le nord.

 

Aux dernières nouvelles, la signature de cet accord de défense est reportée au 2 février prochain. En attendant, les populations se mobilisent.

 

Oumar Babi

SOURCE: Canard Déchainé

Signer un accord de défense avec le Mali, en vue d’occuper la base militaire de Tessalit. Et, du coup, contrôler les ressources minières, dont regorge la zone. Avant de lever le pied sur Kidal.

 

 

Voilà la stratégie de la France, depuis la libération des trois régions du nord, pardon des deux régions : Tombouctou et Gao. Kidal étant, toujours, sous la botte de l’armée française.

Prévue pour le 20 janvier dernier, la signature de cet accord de défense a été reportée sine die…

 

 

A l’origine de ce report, la désapprobation quasi –générale des populations. A travers des conférences –débats, des émissions –radios et débats publics, elles se disent opposées à tout accord de défense avec la France. Surtout, un accord dont le contenu n’est connu de personne. Excepté les autorités maliennes.

 

 

Les Maliens apprécient, à sa juste valeur, l’intervention militaire française, qui a permis de stopper l’avancée des jihadistes, le 10 janvier 2012, vers le sud du pays. Mais de là à signer un accord de défense avec la France, il n’y a qu’un pas que nos concitoyens se gardent de franchir.

 

 

L’euphorie, suscitée par l’opération ‘‘Serval’’ a fait place à un climat de méfiance, entre les Maliens et la France. Surtout, après la duplicité de celle –ci à Kidal.

 

 

Après avoir conquis, avec l’appui de l’armée malienne, les régions de Tombouctou et de Gao, les troupes françaises sont rentrées, seules, à Kidal. Avant d’y faire venir les combattants du MNLA, chassés du Nord du Mali, depuis juillet 2012, par leurs ex –alliés : Aqmi, MUJAO, Boko –Haram, Ansar Dine etc…

 

 

Le MNLA remis en selle, la France fait pression sur les nouvelles autorités maliennes. Afin qu’elles négocient avec ces narcotrafiquants, qui ont tué des centaines de civils, violé des femmes, détruit les infrastructures publiques et assassiné 108 soldats maliens. Soit d’une balle dans la tête, soit d’un coup de couteau.

 

 

Depuis, les combattants du MNLA se comportent, à Kidal, comme un éléphant dans un magasin de babioles. En dépit, de l’accord de Ouagadougou.

 

 

Signé le 18 juin, il exige le désarmement et le cantonnement de ses combattants.

 

Depuis, les Maliens se méfient de la France. Pour eux, la signature de cet accord de défense n’a qu’un seul but : permettre à la France d’occuper la base de Tessalit, qu’elle convoitait avant même l’indépendance de notre pays, à cause de sa position stratégique. Et, du coup, lui permettre de contrôler les ressources naturelles, dont regorge le nord.

 

Aux dernières nouvelles, la signature de cet accord de défense est reportée au 2 février prochain. En attendant, les populations se mobilisent.

 

Oumar Babi

SOURCE: Canard Déchainé

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