Sans surprise, le gouvernement français s’est prononcé, le 3 février 2016, pour une nouvelle prolongation de l’état d’urgence, la menace terroriste restant «extrêmement élevée». Mais dans l’hémicycle, dans la classe politique, dans la rue, les voix d’opposition se font entendre. Une série de manifestations a mobilisé plusieurs milliers de personnes, le week-end des 30 et 31 janvier 2016. Les organisateurs craignent la pérennisation d’un régime qu’ils estiment liberticide, voire contreproductif.
Pour en débattre :
– Louis Caprioli, ancien sous-directeur chargé de la lutte contre le terrorisme à la Direction de la surveillance du territoire (DST). Spécialiste des réseaux fondamentalistes musulmans. Il est aujourd’hui conseiller spécial chez GEOS, société de sécurité privée, engagée dans la gestion et la prévention des risques
– Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme (LDH).
Source: RFI