« Toute atteinte à nos emprises diplomatiques est inacceptable. Nous appelons les parties prenantes à en assurer la sécurité, conformément aux conventions internationales », poursuit le Quai d’Orsay.
Faisant de « la sécurité de (ses) ressortissant » une « priorité », Paris assure leur avoir « adressé des consignes les appelant à exercer la plus grande vigilance et à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre ».
Une cellule de crise a, par ailleurs, été ouverte à l’Ambassade de France à Ouagadougou ainsi qu’à Paris « pour suivre la situation » ou des personnels « sont mobilisés en lien étroit » avec les ressortissants français.
Le déploiement de ce dispositif fait suite aux diverses attaques menées samedi par des manifestants contre plusieurs bâtiments français parmi lesquels celui de l’Ambassade dont la façade a été incendiée et vandalisée.
Plus tôt dans la journée, le capitaine Ibrahim Traoré, artisan du putsch, affirmait dans un communiqué lu à la télévision publique par un de ses hommes que le « lieutenant-colonel Damiba se serait réfugié au sein de la base militaire française à Kamboinsin (banlieue nord de Ouagadougou) » afin de « planifier une contre-offensive afin de semer le trouble au sein de nos forces de défense et de sécurité ».
Paris a très rapidement réagi en niant « formellement toute implication dans les évènements en cours », affirmant que « le camp où se trouvent les forces françaises n’a jamais accueilli Paul-Henri Sandaogo Damiba ».
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