Faire part aux journalistes de la rencontre de Dakar tenue du 24 au 29 janvier dernier à l’hôtel Africa Queen (Mbour, Sénégal), tel était l’objet de cette conférence de presse du 17 Avril dernier. Organisée par la fondation pour le développement au sahel (FDS) et le groupe d’entraide pour la promotion de la famille en collaboration avec PAN-Africa de Dakar sur le financement de PAN-Asie Pacifique, cette rencontre a été l’occasion pour la présidente de la FDS d’édifier l’assistance sur les assises. C’était au siège de la FDS sis au Badialan II à l’ex Cinéma ABC. Pour la circonstance l’assistance a eu droit à des communications sur la globalisation et l’accaparement des terres.
La Fondation pour le développement au sahel, à travers sa présidente Mme Raki Traoré, a souligné que l’objectif de la rencontre de Dakar était de faire comprendre des contraintes actuelles et de transmettre les connaissances acquises aux communautés et organisations respectives. Toute chose qui a permis aux participants d’améliorer leurs connaissances sur des questions liées au genre, à l’agriculture et à la sécurité alimentaire. Une manière de les amener à élaborer des stratégies collectives pour la maîtrise du réseautage afin d’être à leur tour des formatrices au sein des communautés.
Mesdames Mariam Kané et Traoré Fanta Kéïta ont focalisé leurs interventions sur les droits de la femme notamment le rôle notoire qu’elle joue dans l’agriculture. Elles ont surtout déploré le fait que les femmes n’ont pas droit à la terre. Ainsi, elles ont prôné la formation continue des femmes afin qu’elles s’affirment pour réclamer leurs droits. Selon M. Dembélé, la globalisation est une conséquence due essentiellement à deux mutations et plus précisément aux interactions entre ces deux mutations qui se sont produites dans le domaine technologique et politique. Il a expliqué le système de la Banque Mondiale et évoqué les origines de l’accaparement des terres et la souveraineté alimentaire. Selon lui, c’est un concept développé par la « campesina » à partir de 1996, comme alternative aux politiques néolibérales et au modèle de production industrielle. De l’avis du conférencier, c’est le droit des populations, des Etats ou Unions d’Etats de définir leurs politiques agricoles et alimentaires sans intervention de l’extérieur, avec tous les acteurs nationaux concernés par la question alimentaire. Au cours de cette rencontre, des éléments de réponses ont été apportés aux questions des journalistes.
Mariétou konaté
SOURCE: L’Annonceur