La société EDM SA fait parler d’elle à la fois par l’ampleur des coupures électriques et les procédures judiciaires sur fond de présomptions de détournement d’investissements. Plusieurs cadres sont en effet détenus dans le cadre du scandale des groupes électrogènes défectueux.
Sauf que la procédure, selon nos sources, en révèle une histoire différente de celle que l’opinion avait jusqu’ici consommée. Selon nos confidences, en clair, les ressources budgétaires de la présidence n’ont jamais servi à l’acquisition de nouveaux générateurs pour EDM SA. Il nous revient de même source que ce qui a été vendu à l’opinion comme une générosité d’Assimi Goita n’est en réalité qu’un acompte prélevé sur la montagne de dettes que les différentes structures de l’Etat doivent à la société et qui ont contribué à la plomber. Elle s’élève à une soixantaine de milliards sur lesquels le département des finances et le trésor n’ont consenti à régler que 6 milliards pour passer la période de pointe de 2023, en vue d’accompagner la prise en main de question énergétique par le président de la Transition. Au demeurant, à peine un tiers seulement du montant agréé, soit 2 milliards environ, ont été perçus par le fournisseur de la trentaine d’engins. Lequel a réussi à passer entre les mailles du filet judiciaire après les avoir livrés dans un état défectueux.
Source: Le Témoin