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La FAO alerte sur l’inflation des prix des denrées alimentaires pour endiguer la faim en Afrique

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est montée, durant le week-end du 8 au 9 octobre 2022, inquiète sur l’inflation des prix des denrées alimentaires et de la situation de manque d’aides alimentaires qui fragilise certains pays du monde, et surtout ceux issus du continent africain. Elle spécifie que quarante-cinq pays majoritairement d’Afrique connaissent une crise accrue et ont besoin d’une aide alimentaire extérieure.

Selon la FAO, son indice des prix des produits alimentaires dans le monde est en baisse pour le sixième mois consécutif. Cela est justifié, selon le site d’information adiac-congo.com, dans son dernier rapport portant sur les perspectives de récolte et la situation alimentaire dans le monde. Une publication trimestrielle du Système mondial d’information et d’alerte rapide sur l’alimentation et l’agriculture (SMIAR). Le document indique que quarante- cinq pays, dont trente-trois en Afrique, neuf en Asie, deux en Amérique latine et dans les Caraïbes et un en Europe connaissent une crise aigüe et ont besoin de financement.

« Outre l’Ukraine, où plus de dix-sept millions de personnes auraient besoin en urgence d’une aide humanitaire et d’une protection en raison de la guerre, la plupart des pays du continent africain ont besoin d’aide. Il s’agit notamment du Soudan, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, de la Guinée, du Cameroun et du Niger », a précisé la FAO, ajoutant que la situation qui prévaut dans ces pays engendre l’insécurité alimentaire grave.

La même source relève une baisse des récoltes dans certaines régions de la Corne de l’Afrique, l’un des facteurs de la crise. Mieux, l’institution onusienne a souligné qu’une partie de la Somalie risque d’être touchée par la famine si l’aide humanitaire n’est pas intensifiée, a détaillé adiac-congo.com. Et cela est occasionné par les taux d’inflation élevés, les environnements macroéconomiques difficiles et par la dépréciation des monnaies qui aggrave l’insécurité alimentaire dans ces pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Si l’on se fie à la FAO, « les déficits pluviométriques importants et généralisés devraient entraîner une baisse des récoltes en Afrique, notamment en Somalie et dans certaines parties de l’Éthiopie et du Kenya. Dans le même temps, l’insuffisance des ressources en eau et en pâturage a provoqué la mort de nombreux animaux ». L’organisation onusienne a également insisté qu’en Afrique de l’Ouest, la situation reste inquiétante au Burkina Faso en raison de l’insécurité, du déficit de la production céréalière et des prix élevés des denrées alimentaires. En dehors du Burkina, entre juin et août derniers, environ trois millions de personnes ont été en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans d’autres pays.

D’après le site d’information adiac-congo.com qui cite la FAO, la production mondiale de céréales secondaires devrait atteindre un million de tonnes, soit un recul de 2% en glissement annuel. Cependant, celle du riz devrait s’établir à cinq cents millions de tonnes, soit un chiffre en recul de 2% par rapport au niveau record atteint en 2021. Au nombre des facteurs considérés comme contribuant à ce recul figurent les conséquences de la guerre en Ukraine et la vigueur du dollar américain.

Moctar FICOU / VivAfrik

Source: vivafrik

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