Au cours duquel il dit ‘’conscient du rôle irremplaçable qui est le vôtre en tant que lanceurs d’alerte et sentinelle vigilante pour la bonne gouvernance, la consolidation de l’Etat de droit et le respect des Droits humains, je n’ai cessé, depuis plus de deux décennies à m’investir pour une bonne formation initiale et continue des journalistes et pour des entreprises de presse viables afin de soustraire les journalistes de la précarité ». Et « l’aide publique à la presse, revue å la hausse et mieux encadrée, pourrait à cet égard être un début de solution » dira-t-il
Parlant des risques de métier de journaliste, Me Tall affirme « je n’ai cessé de soutenir avec constance, voire entêtement, la dépénalisation des délits de presse. Mais j’ai aussi soutenu que la dépénalisation des délits de presse ne saurait se confondre avec l’irresponsabilité des acteurs des médias qui doivent répondre des manquements dont ils se rendraient coupablessoit par l’opprobre de leurs pairs qui pour moi est la pire des sanctions, soit par des condamnations pécuniaires appropriées».
En plus «les pouvoirs publics vous doivent protection dans l’exercice de votre métier qui n’est pas exempt de risque ainsi que le fait ressortir, année après année, le classement de la liberté de la presse de « Reporters Sans Frontières» s’indigne-t-il.
Et pour l’honneur du Mali, les cas Birama Touré et des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon enlevés et assassinés à Kidal le 02 novembre 2013 doivent être élucidés dira-t-il.
Abdramane Fadel
Source: Toguna