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La crise scolaire : pourquoi elle traine tant ?

Le non résolution de l’actuelle crise scolaire a plusieurs explications. C’est d’abord la mauvaise foi des décideurs, du gouvernement, surtout du premier ministre qui s’érige en pourvoyeur de l’éducation.

 

Le président IBK que nous appelons, le père de la nation ne s’est vraiment pas impliqué. Nos autorités scolaires doivent savoir qu’aucun sacrifice n’est trop grand pour sauver l’école malienne. « Apres le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple ». Ceux-là qui méprisent l’enseignement et les enseignants doivent savoir que les diplômes dont ils se vantent ont été acquis grâce aux enseignants et parce que, eux, ils ont étudié, leurs connaissances, c’est les enseignants.

La crise scolaire, c’est aussi l’incompétence de l’APE l’association des parents d’élèves, ces parents d’élèves qui n’ont pas bougé d’un seul pouce pour résoudre la crise. Aucun acte concret digne de résoudre la crise,  n’a été posé. Et les comités de gestion scolaire « C.G.S », qu’ont-ils fait ?

Rien, préoccupés qu’ils sont par leurs propres intérêts. L’AEEM, l’association des élèves et étudiants du Mali est tellement affiliée ou alignée sur les positions du gouvernement qu’elle a donné son quitus  pour la division des élèves et étudiants en privés et publics : c’est un échec.

Il y a aussi qu’une certaine centrale syndicale ne voudrait jamais que cette revendication juste des enseignants aboutisse. Cela par égoïsme et mauvaise foi quand bien même le bien-fondé de la revendication est patent. Pourtant, si l’on veut être légaliste, la résolution de cette crise scolaire se saurait faire l’objet de tergiversations. Rappelons à cet effet que la loi ne saurait être discriminatoire. Elle doit s’applique à tous dans les mêmes proportions. L’article 39 de la loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018 dit ceci « toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.

Monsieur le Président son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, Monsieur le premier Ministre Boubou CISSE, où est le problème du moment que les autres travailleurs ont bénéficié des 20%. C’est la légalité. Dura Lex, Sed Lex : la loi est dure, mais c’est la loi.

Abdoulaye Yérélé

Source : ségou tignè

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